LeBron James aux Lakers : « Un rêve qui devient réalité »

Depuis sa signature à Los Angeles, LeBron James ne s’était pas encore officiellement exprimé en tant que membre des Lakers. C’est désormais chose faite : via sa plateforme « Uninterrupted », il a brièvement énuméré les raisons qui l’ont poussé à quitter Cleveland pour rejoindre la Cité des Anges. Sans surprise, sa décision est bien sûr liée au prestige et au riche passé des Lakers, « une franchise historique ».

« C’est un peu un rêve qui devient réalité pour moi. J’ai grandi en étant fan des Cowboys, des Bulls, des Yankees, et j’ai toujours senti que c’était l’une des franchises historiques. Tu regardes les Lakers, une franchise qui a tellement d’histoire. Et maintenant, être en mesure de collaborer avec Magic Johnson… Quand j’étais plus jeune, je voulais faire passer des passes aveugles comme lui, faire le ‘Showtime’ comme Magic et puis aujourd’hui, tout se concrétise. »

L’aura de l’ancien meneur de jeu mythique des Lakers a, semble-t-il, été décisive pour attirer l’ailier à Los Angeles. Ce dernier entend désormais écrire sa propre page dans cette équipe, avec la volonté de renouer avec le passé glorieux d’une franchise titrée à seize reprises : « Je suis heureux de faire partie de cette culture et de pouvoir revenir à ce niveau. »

Il lance une école élémentaire à Akron

Dans cette prise de parole autour de ce « nouveau chapitre dans [sa] vie personnelle », il en a également profité pour revenir sur une toute autre actualité concernant sa vie d’avant Los Angeles justement : l’ouverture, ce lundi, de son école « I Promise » dans sa ville natale d’Akron, dans l’Ohio.

« Je connais ces gamins, plus qu’ils ne se connaissent eux-mêmes. J’ai marché dans les mêmes rues, j’ai roulé avec les mêmes deux roues. J’ai connu les mêmes émotions, le bon, le mauvais, l’adversité, tout ce que ces enfants traversent. Les drogues, la violence, les armes à feu… Tout ce qu’ils vivent, je le connais. »

La preuve que s’il ouvre une nouvelle page en Californie, il n’en oublie pas pour autant ses racines.