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Quel retour pour DeMarcus Cousins après sa rupture du tendon d’Achille ?

L’annonce de la signature de DeMarcus Cousins à Golden State a fait l’effet d’un tremblement de terre. La planète NBA a en effet tremblé. Le meilleur pivot de la conférence Ouest, avec 25.2 points, 12.9 rebonds et 5.4 passes de moyenne la saison passée, arrive dans l’effectif du double champion en titre. Difficile de faire collaboration plus lourde cet été… sur le papier.

Mais il faut rappeler que l’intérieur ne reviendra pas avant décembre 2018, voire janvier 2019 de sa rupture du talon d’Achille. L’idée d’une équipe des Warriors impossible à arrêter quand « Boogie » sera sur le parquet doit donc être nuancée car revenir à son meilleur niveau après une telle blessure n’est pas chose commune. Les récents exemples le prouvent.

Un déclin inévitable ?

Après la blessure de Kobe Bryant en 2013, la question s’était déjà posée. La star des Lakers avait, en plus, connu une rechute avec un souci au tibia, puis à l’épaule, ce qui n’avait pas aidé pour retrouver du rythme, surtout après avoir passé la barre des 35 ans. Les dernières années furent donc compliquées, pénibles même en terme d’adresse et l’énorme Kobe Bryant de la saison 2012-2013 (27.3 points, 6 passes, 5.6 rebonds) ne reviendra que par séquences.

Depuis, il y a eu des nouveaux cas chez des joueurs plus jeunes mais rien n’y fait, tous confirment ce constat : ils ne sont jamais vraiment les mêmes. En janvier 2015, c’est Brandon Jennings (26 ans à l’époque) qui se blesse. Avant sa blessure, il tournait à 16.6 points de moyenne. Depuis ? 6.9 points et surtout des passages sans saveur, où la capacité du meneur à prendre feu se fait clairement moins ressentir. Il a perdu son explosivité et c’est fatal pour ce profil de joueur.

Le cas de Wes Matthews est encore plus parlant. Bien plus régulier dans ses performances que Brandon Jennings, il était un joueur solide, excellent shooteur et défenseur qui a été fauché à 28 ans, en mars 2015. Depuis, et malgré un retour convenable à Dallas après seulement sept mois d’absence, il est clairement moins tranchant. Son adresse à 2-points a chuté drastiquement et il peine très souvent à trouver son rythme en attaque.

Enfin, dernier exemple récent, avec Rudy Gay, 30 ans en janvier 2017 quand il se blesse. Ailier scoreur, il est revenu sous les couleurs des Spurs et son passage à San Antonio fut intéressant. Il a moins joué que lors de ses saisons à Memphis ou Sacramento, ce qui a peut-être été un mal pour un bien. Aurait-il le physique pour tenir plus de 30 minutes sur une saison et afficher le même rendement qu’avant 2015 ? Plus difficile à dire, mais le voir évoluer sur des passages de 20-25 minutes, dans un groupe équilibré comme celui de San Antonio, fut une relative réussite.

Elton Brand : « Personne ne récupère vraiment d’une blessure au tendon d’Achille »

Néanmoins, il faut souligner que si Rudy Gay et Wes Matthews ne sont certes pas revenus à leur meilleur niveau, ils restent des joueurs solides, qui sont capables de peser sur une rencontre. C’est déjà énorme quand on reprend des cas plus anciens. Avec le temps, les retours semblent donc de plus en plus efficaces, ou en tout cas moins dévastateurs.

Citons parmi les cas les plus graves Anderson Varejao, Chauncey Billups et Mehmet Okur, qui ont chacun quasiment terminé leur carrière suite à cette blessure. Le premier a disputé seulement 67 matches ensuite, le second 41, le dernier 30… Des retours anecdotiques donc.

Le seul cas de plus de dix ans qui fut du niveau des extérieurs des années récentes demeure Elton Brand. L’ancien intérieur des Clippers avait 28 ans lors de l’été 2007, celui de sa blessure, et il était au sommet de son basket. Il reviendra à un bon niveau, avec notamment une saison à 15 points et 8 rebonds en 2010-2011, mais concédera avoir perdu sa vitesse et son explosivité. Il l’avait d’ailleurs rappelé en janvier après la blessure de DeMarcus Cousins.

« Ma blessure au tendon d’Achille a vraiment changé la trajectoire de ma carrière » avait-il concédé. « C’est toute la chaîne cinétique : d’abord c’est le mollet, puis c’est la cheville, le genou, la hanche, le dos… Personne ne récupère vraiment d’une blessure au tendon d’Achille et ne revient au même niveau. C’était ce qui étai frustrant car je voulais apporter plus à Philly. On est allé en playoffs, et j’ai rendu service, mais je n’étais plus le même joueur. J’avais toujours le mollet gauche atrophié, et c’était ma jambe d’appui. »

L’exception Dominique Wilkins

Il n’existe qu’un seul contre-exemple pour cette blessure, celui de Dominique Wilkins dans les années 1990. La légende des Hawks est frappée en janvier 1992, à 32 ans. On pense alors inévitablement à une fin de carrière, surtout pour un joueur aussi explosif physiquement.

Il revient la saison suivante et compile 29.9 points, sa troisième meilleure moyenne en carrière ! La saison suivante, il affiche toujours 26 points de moyenne et sera All-Star en 1993 et 1994. La fin de carrière sera marquée par des changements d’équipes, un remarquable passage en Europe et une baisse au scoring mais l’ancien vainqueur du concours de dunk est le seul joueur à avoir atteint de tels sommets après une rupture du talon d’Achille. L’exemple à suivre pour DeMarcus Cousins.

D’autant que le jeu du pivot n’est pas basé sur l’explosivité, et qu’il pourrait donc moins en subir les conséquences.

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