Dans la bio de son compte Twitter, DeMarcus Cousins affiche un hashtag évocateur : « #LoyaltyIsLove ». Le pivot a par exemple recours à ce mot clé pour taguer un tweet vidéo qui revient sur son dernier camp de basket, en juin dernier, pour les jeunes de Sacramento. La question de la loyauté entre le joueur et cette ville est centrale. Aurait-il justement été « trop » loyal à Sacramento et à ses Kings ? C’est ce qu’il dit dans une interview vidéo pour ESPN.
Au moment de retrouver son ancienne équipe, le pivot estime ainsi qu’il s’est en effet trop entêté…
« Mon plus regret est… pourquoi je ne suis pas parti lorsque j’en ai eu la chance ? J’ai eu une chance, je l’ai repoussée. Mes représentants me disaient que je ne devais pas rester. Mais le fait d’être, je pense qu’on peut dire, têtu et « loyal » (en faisant des guillemets avec ses doigts), je voulais faire en sorte que cela fonctionne (à Sacramento). »
La « chance » à laquelle DeMarcus Cousins fait référence date de 2015, quand George Karl remplace Tyrone Corbin. Le courant était très mal passé entre les deux hommes. Au point que le coach avait tenté de faire transférer son pivot.
« J’aurais dû partir quand j’en ai eu la chance pour éviter tout ça, parce qu’ils m’ont dit que ça allait arriver. »
Et puis c’est arrivé, comme attendu : son transfert, vers une destination « surprise », La Nouvelle-Orléans.
« L’année dernière, j’ai eu le sentiment qu’il n’était question que de ça. J’ai été transféré et j’ai entendu des « Il déteste Sacramento « . Au final, c’est un business. Je pourrais presque me blâmer de m’être mis dans cette situation. Comment peux-tu être loyal avec quelqu’un qui ne sera jamais loyal avec n’importe quel joueur ? J’étais idiot. »