Parti à Indianapolis, sur les terres de ses exploits universitaires, en échange de Paul George, Victor Oladipo est déterminé à poser son empreinte sur les Pacers. C’est la deuxième fois en un an qu’il est contraint de déménager et après avoir dû lentement s’imposer à Orlando, puis tenter de s’adapter à OKC, l’arrière veut tout casser sans trop réfléchir à Indiana.
« Je ne suis plus préoccupé que par le fait de dominer et gagner des matchs » explique-t-il au show radio Hot 97. « Ils vont devoir m’attacher au sol et me dire de me calmer parce que je suis à 1000% tous les jours. Tu n’as le contrôle de rien et tu veux être le gars sympa… je suis juste fatigué d’être « Mr. Nice Guy ». Je suis prêt à faire bouger les choses. »
Chez les Pacers, Myles Turner est le plus ancien de l’effectif avec… deux saisons dans l’Indiana au compteur. Dans un groupe très jeune, l’ancien du Magic et du Thunder a une belle carte à jouer pour en devenir le go-to-guy.
« On a prévu d’embêter du monde, et j’ai prévu de montrer la voie » confie-t-il. « Je me vois comme le leader de l’équipe. Il y a évidemment des joueurs plus expérimentés dans l’équipe, mais je suis un leader, je suis prêt à agir en conséquence. »
Le nouveau Victor Oladipo dit ce qu’il pense, y compris en ce qui concerne le dossier Kevin Durant. Le néo-Pacer connait en effet très bien les supposés « peintres » qui entouraient le MVP des dernières Finals à OKC et tient à laver leur honneur, tout en exhortant le Warrior à penser au présent, pas au passé.
« Chacun a son opinion, j’aime Kevin, mais il menait 3-1 contre le champion en titre [lors des playoffs 2016]. Il est leader, le meilleur joueur de l’équipe, il y a Russ… Tu ne peux pas te chercher des excuses avec du recul » lance-t-il. « Sans les 13 ou 14 autres joueurs de l’équipe tu n’aurais pas été à 3-1. Ils auraient dû gagner cette série et aller en finale. Il aurait dû prendre la responsabilité de cet échec et avancer. Il a choisi Golden State pour son bien, il faut passer à autre chose. Il ne devrait même pas en parler, c’est du passé. »