Quin Snyder calme le jeu après la déclaration d’Enes Kanter

Avec la date limite des transferts qui approche à grand pas (ce soir à 21h), le Jazz a souhaité remettre un peu de calme dans l’ambiance mormone après la sortie médiatique d’Enes Kanter. Le coach d’Utah, Quin Snyder, est ainsi revenu sur la situation de son intérieur turc en expliquant qu’il avait pu discuter avec son joueur avant le premier entraînement. Et les deux hommes se sont compris.

« En ce qui me concerne, j’ai toujours apprécié Enes depuis que je le coache ici, » affirme Snyder pour Yahoo. « Je pense pouvoir parler au nom de Dennis [Lindsey, le GM] et tout le monde dans la franchise. On aime le groupe que l’on a actuellement. On n’a pas de frustrations, vraiment, si ce n’est qu’on veut progresser ensemble. J’ai bien entendu les commentaires des uns et des autres mais je ne m’en soucie pas. »

Pas de quoi s’énerver !

Sous le coup de l’énervement après un match car il avait été laissé sur le banc après avoir été touché à l’oeil, Enes Kanter s’était emporté à demander son transfert dans la presse. Depuis, le clan du joueur turc avait opté pour le silence radio le plus complet. En coulisses, Enes Kanter et Quin Snyder ont donc pu discuter sereinement en espérant que chacun des protagonistes mette de l’eau dans son vin.

« On veut tous que tout soit parfait mais ce n’est pas le cas pour moi, Enes, Derrick, Gordon. J’aime où on en est. J’aime Enes. Je pense qu’il est un des gars qui a le plus progressé sur la première moitié de saison. Et j’aimerai que ça continue. C’est parfois difficile de faire la part des choses. Pour moi, il vaut mieux être dans la surcommunication avec ses joueurs. Ce n’est pas un secret : on dispose de quatre intérieurs qui ont très bien joué. Certains de manière spectaculaire parfois. C’est une bonne situation pour nous. »

En remettant les choses en perspective, coach Snyder pense avoir remis Enes Kanter dans le droit chemin. Auteur de sa meilleure saison en carrière avec 14 points et 8 rebonds de moyenne, le Turc aurait effectivement tort de quitter l’Utah alors qu’il commence seulement à atteindre un niveau intéressant… Et ce, à 22 ans seulement !