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Les 7 clés du dernier match de la saison

LeBron James et Tony ParkerAprès 82 matches de saison régulière, et 15 victoires chacun en playoffs, Miami et San Antonio doivent tout oublier pour jouer le dernier match de la saison 2012-2013 avec un seul et unique objectif : le titre de champion NBA.

Avec seulement deux matches serrés, le premier et le dernier, difficile de cerner un favori, mais aussi les principaux points forts des deux franchises, franchement irrégulières. Par quatre fois, lors des Game 2-3-4-5, l’écart a été d’au moins 10 pts, et il a même atteint des sommets avec une victoire des Spurs de 36 points. Le momentum a souvent changé de côté, et chacune des équipes s’est montrée capable de dominer fermement l’autre, grâce notamment à des ajustements ponctuels.

Voici donc les 7 clés de ce match 7 où tout comptera double, chaque panier, chaque contre ou encore chaque rebond offensif seront importants dans l’optique de décrocher le titre NBA.

La force mentale au début du match

L’aspect mental sera essentiel pour les deux équipes. Miami est passé près de la défaite, les Spurs du titre. Abattus en conférence de presse, les joueurs de Gregg Popovich n’avaient probablement pas, dans les têtes, beaucoup d’espoirs de gagner ce Game 7 mardi soir. En tout cas, ils ne dégageaient pas des signes positifs. Ils étaient déjà plus optimistes mercredi, et ce soir, sur le terrain, ils joueront pour tenter de créer un exploit unique et historique : gagner un Game 7 dans une finale au format 2-3-2.

Mais le Heat est revigoré, et nul doute qu’ils vont entamer le match à fond, avec l’appui du public. Les Spurs ne devront pas craquer, laisser passer l’orage et ainsi entrer le mieux possible dans le match. À l’inverse, ils devront continuer de bien finir les quart-temps, là où Miami a tendance à flancher. Surtout à la fin du 3e.

Les ballons perdus

L’une des données les plus importantes des Finales. Les moyennes des Spurs le prouvent : lors de leurs trois victoires, ils n’ont perdu que 11 ballons par match, dont un record de 4 au premier match. Dans les trois défaites, ça grimpe à 15 ballons perdus, dont notamment 8 pour le seul Manu Ginobili dans le dernier match.

La différence est non négligeable : 4 ballons perdus de plus, c’est 4 possessions de plus pour le Heat, donc potentiellement jusqu’à 12 points de plus pour le Heat, et autant en moins pour les Spurs. Sans surprise, lorsque San Antonio a perdu peu de ballons, Miami a tourné à moins de 90 points de moyenne, privés de munitions et notamment de jeu rapide. Lors des défaites, San Antonio a encaissé 105 points.

La défense sur LeBron James

La tactique des Spurs est simple et fonctionne à merveille depuis le début de la série : faire face à James, limiter les pénétrations et le forcer à prendre des shoots à mi-distance. James a été gêné comme jamais cette saison par cette stratégie. Refusant beaucoup trop de shoots, il a dribblé, beaucoup dribblé, souvent pour rien, avant de trouver une passe, car la pénétration lui était aussi refusée par les nombreuses aides défensives.

Seulement, et le dernier quart temps du Game 6 en est le meilleur exemple, il semble avoir trouvé la parade. Le MVP va clairement à la pénétration, et les aides n’ont pas été si nombreuses en fin de Game 6. Souvent il a pris de vitesse Boris Diaw ou enfoncé Kawhi Leonard dans le money-time. Autre solution : poser des écrans pour jouer le pick-and-roll avec Mario Chalmers. Là encore, les Spurs n’ont pas trouvé la solution, du fait que Chalmers était dans un bon soir. San Antonio sait donc parfaitement défendre sur James, mais aucun relâchement n’est permis, sinon l’ailier du Heat sanctionne où alors trouve d’autres alternatives pour être efficace.

Les shooteurs à 3-pts

Attraction de la Finale avec son record à 3-pts (26 paniers à 60 % de réussite), Danny Green a symbolisé la capacité des Spurs à trouver des bons shoots à 3-pts. Green n’a quasiment jamais pris de shoots compliqués, à cause de la défense trop flottante de Dwyane Wade notamment. Côté Heat, Mike Miller et Ray Allen présentent eux aussi des pourcentages affolants (respectivement 78 et 60 %). Il y a donc une quantité importantes de forts shooteurs sur le terrain, et dans un match aussi capital, les shoots à 3-pts vont compter triple.

Miami devra trouver les ressources pour réussir un deuxième match de suite sans laisser Green seul à 3-pts. Il ne l’a vraiment été que deux fois dans le dernier match pour 50 % de réussite. Nul doute que les Spurs vont aussi avoir les yeux rivés sur Allen et Miller, mais comme il faut déjà contrôler le Big Three, ils risquent de le payer à un moment où l’autre.

La défense sur Tim Duncan

Le Heat a payé sa superbe défense extérieure, sur les shooteurs, en laissant Chris Bosh se faire éparpiller façon puzzle par Tim Duncan dans la première mi-temps du Game 6. Le grand Tim marque 25 pts à 11/13 sans aucune difficulté, et aucune prise à deux pour ne pas libérer les shooteurs.

Les Spurs doivent donc jouer sur l’ailier-fort en début de match et le mettre dans les meilleures conditions, pour voir la réaction de la défense du Heat et pourquoi pas provoquer des fautes de Chris Bosh. Néanmoins, Duncan devra faire mieux face à Chris Andersen, qui l’a parfaitement éteint en passant devant lui pour limiter les passes poste-bas.

Mario Chalmers – Manu Ginobili

Les deux facteurs X de la finale. Les deux joueurs tournent à 10 pts par match, et ont fait preuve d’une énorme irrégularité. Capables de mettre 20 pts ou plus (Gino dans le Game 5 ; Game 6 pour Mario), les deux joueurs peuvent faire sauter la défense et apporter un plus décisif, tout comme ils peuvent passer à côté : Ginobili a perdu 8 ballons dans le dernier match quand Chalmers a fini avec un 0 pointé lors du Game 3.

La folie de Chalmers lui suffira-t-elle pour contourner la pression d’un Game 7 ? Sera-t-il aussi capable de peser sur Tony Parker comme dans le Game 6 ? Ginobili, avec son immense expérience, pourra-t-il se remettre de la déception du Game 6, alors qu’en conférence de presse, il était effondré ? Les deux joueurs étant tellement imprévisibles, impossible de savoir dans quel camp l’impact du facteur X va peser le plus.

Le shoot à mi-distance du Heat

Si l’exemple le plus frappant reste James, le Heat ne tente pas assez de shoots à mi-distance, à l’exception d’un Chris Bosh bien maladroit. Ce qui marque le plus, c’est l’intention ou plutôt le manque d’intention d’aller jouer dans ce périmètre laissé vacant par les Spurs.

Dwyane Wade y va de temps en temps, Udonis Haslem n’a pas ou presque pas shooté à 0 degré, alors que c’est son spot préféré, Bosh est maladroit et James refuse les positions. Les Spurs ont deux options : sortir à 3-pts et plomber la raquette. Si ce travail est déjà épuisant et ne laisse aucune marge d’erreur pour San Antonio, le Heat doit aussi se montrer dangereux et adroit à 4-5 mètres du panier. De façon à libérer encore plus des actes de pénétrations et surtout trouver un équilibre de jeu plus simple et plus facile à appliquer, notamment pour James et Wade qui ne sont pas des grands shooteurs à 3 pts.

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