Flopping : les shooteurs dans le collimateur de la NBA

A partir de cette saison, les arbitres pourront demander l’usage de la vidéo dans trois nouveaux cas précis. Le flopping n’en fait pas partie puisque la commission de discipline sanctionnera les « tricheurs » après coup…

En revanche, pendant les matches, les hommes en gris seront plus sévères avec les shooteurs qui en rajoutent… A 8 jours de la reprise, Basket USA fait le point sur les changements en matière d’arbitrage.

LES NOUVEAUX USAGES DE LA VIDEO

– En cas de doute, les arbitres pourront demander à revoir les passages en force pour vérifier si le défenseur était, ou pas dans l’arc de cercle situé sous le panier. En fonction du placement du défenseur, le trio arbitral pourra alors choisir s’il y a passage en force, ou pas.

– Toute faute disqualifiante ou antisportive pourra désormais être revue à la vidéo. Le règlement précise bien qu’il s’agira en aucun cas de transformer l’une de ses fautes en faute en classique. En revanche, une faute antisportive pourra être transformée en faute disqualifiante. Et vice versa.

– Pendant les deux dernières minutes d’un match, les arbitres auront la possibilité de demander l’aide de la vidéosur les contres en phase descendante.

LES NOUVELLES CONSIGNES EN MATCH

– On en a déjà parlé la semaine dernière, les rituels d’avant-match sont désormais limités à 90 secondes.

Dans le règlement, on voit aussi apparaître la notion de « respect du jeu ». Le flopping en fait partie, mais aussi le comportement des joueurs. La NBA sera très attentive aux mouvements d’humeur des joueurs, ou à ceux qui tentent de gagner du temps en protestant.

– Les shooteurs qui ont tendance à en rajouter sur un contact seront désormais pénalisés. La NBA a repris le terme de  » Reggie Miller Rule » du nom de l’ancienne gâchette des Pacers. Miller avait cette sale manie, après une feinte, de se coller au défenseur pour aller chercher la faute. Dwyane Wade n’est pas mal non plus dans le genre. Ce que les arbitres scruteront plus précisément, ce sont les jambes de l’attaquant. « Une faute offensive sera sifflée aux shooteurs qui balancent leurs jambes pour créer le contact » peut-on lire dans le règlement.