Chauncey Billups manque le lay-up de l’égalisation face aux Pistons

Joli back-to-back des Pistons qui en deux soirs viennent de scalper les Sixers et les Nuggets. Un succès (101-99) obtenu à l’arraché, avec un loupé au buzzer d’un ancien chouchou du Palace d’Auburn Hills : Chauncey Billups.

Il en a pourtant réussi des lay-up comme celui-ci. Il était passé dans une forêt de bras, mais il le manque, et son ancien poulain, Rodney Stuckey, peut exulter.

« J’ai trop cherché la faute » reconnaîtra Billups après le match, avant de rendre hommage à son ancienne équipe : « Ils sont sur la bonne voie, et Stuckey est devenu un super joueur. Lorsqu’ils auront récupéré leurs ‘vétérans’ (ndlr : Prince, Hamilton, Gordon et Bynum étaient absents !), il faudra se méfier d’eux »

Auteur de 25 pts, bien épaulé par Chucky Atkins à la mène, Stuckey a été encore très bon. Charlie Villanueva aussi avec ses 27 pts.

Mais le grand bonhomme du match, c’est sans doute Ben Wallace. On le répète, « Big Ben » était en pré-retraite, revenu à Detroit pour faire le nombre et jouer les grands frères.

Mais l’air du Michigan l’a rajeuni, et on retrouve le « very Big Ben » de ses plus belles années. Au rebond, il est énorme. En défense, il gêne énormément. Il vole des ballons importants. Il contre moins qu’avant mais c’est lorsqu’il n’est plus sur le terrain qu’on se rend compte de son importance.

En face, un joueur a encore fait très fort. Carmelo Anthony. 40 points pour le top scoreur de la ligue. C’est surtout l’impression dégagée dans le money time qui marque les esprits. Lorsqu’il attaque le cercle, c’est panier à chaque fois, ou presque. Le jeu des Nuggets en devient presque lassant mais personne peut l’arrêter lorsqu’il joue comme ça.

Enfin, un regret. Johan Petro n’a pas profité de ses 11 minutes de jeu pour se mettre en valeur. Kenyon Martin blessé à la main, le Français a une occasion en or de se montrer. Espérons qu’il aura une seconde chance.