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Dans un paysage NCAA en révolution, le mage Tom Izzo garde Michigan State à la page… sans rien changer

NCAA – Alors que les mutations déroutantes du championnat universitaire redéfinissent les dynamiques depuis plusieurs saisons, Tom Izzo reste fidèle à sa méthode et ses principes. Et ses résultats récents lui donnent raison.

Face à l’ampleur de la tâche, même les géants Roy Williams (North Carolina), Mike Krzyzewki (Duke), Jay Wright (Villanova) et Jim Boeheim (Syracuse) ont jeté l’éponge, ces deux dernières années.

Considérant ne plus être en phase avec le championnat universitaire, entré dans une nouvelle ère dernièrement avec l’émergence du portail des transferts (instauré en 2018) et du NIL (en 2021), les quatre mythiques techniciens, tous âgés de 70 ans ou plus (sauf pour Jay Wright, qui a 61 ans), considérés comme les meilleurs du XXIe siècle sur le circuit universitaire, ont effectivement préféré laisser les rênes à des successeurs, plus jeunes et donc plus à l’aise avec les dynamiques « modernes » qui règnent aujourd’hui en NCAA.

Tous ont tourné la page, sauf Tom Izzo (68 ans). Cinquième membre du « Mont Rushmore » du « coaching » en NCAA au XXIe siècle, le mage des Spartans n’en a lui pas fini avec sa carrière à East Lansing.

« J’aime encore mon boulot. C’est juste que j’aime de moins en moins la profession » lance-t-il alors, en référence aux changements dans l’écosystème NCAA. « Mais j’aime l’état des choses pour notre programme. Avec plus ou moins de talent, nous sommes toujours réguliers. Donc pour le moment, je ne vais nulle part. »

Un coach qui s’adapte… sans rien changer

Sous Tom Izzo (arrivé en 1995), Michigan State a historiquement construit son succès sur une recette simple : la stabilité. À l’exception de Jaren Jackson Jr, rare « one-and-done » du programme dans l’ère Izzo (4e choix de la Draft 2018, l’autre étant… Max Christie, en 2022), les joueurs majeurs des Spartans depuis 1995 ont effectivement tous construit leurs carrières sur plusieurs années, deux au minimum : Jason Richardson ou Zach Randolph par exemple, ou plus récemment Denzel Valentine, Cassius Winston ou Xavier Tillman, précieux pour les Grizzlies en playoffs, sans oublier évidemment Draymond Green.

« J’ai toujours fait en sorte de faire tourner ce programme sur la base des relations humaines. Je veux toujours développer des joueurs. Je veux toujours recruter des joueurs loyaux à une seule école. Est-ce une mentalité ‘old-school’ ? Je ne pense pas » ajoute Tom Izzo. « Ce n’est plus la mentalité du moment, en tout cas. Mais toujours est-il que c’est encore la bonne manière de procéder pour nous. Et pour les jeunes qui viennent chez nous. »

Une « tradition » perpétuée par deux titulaires majeurs de la saison dernière : Tyson Walker et Malik Hall, tous les deux de retour pour une cinquième et dernière saison, à la rentrée, alors qu’ils auraient pu chercher une opportunité chez les pros, en G-League ou en Europe.

« Quand tu sors d’une aussi belle saison que la nôtre, que tu es entouré de supers coéquipiers et que tu sais que tout le monde rempile, avec en plus une solide classe de ‘freshmen’, c’est la situation idéale » résume ainsi Malik Hall, symbole de cette loyauté encore centrale dans les valeurs du programme.

Miser sur un renouvellement organique

Ainsi, à l’heure où le « one-and-done » perd de sa superbe pour être mis à l’ombre par une course au recrutement frénétique de joueurs plus expérimentés sur le portail des transferts, Tom Izzo navigue à contre-courant en restant fidèle à ses principes historiques : développer ses joueurs, en faire des cadres, et recommencer.

« Plus personne ne recrute des lycéens [pour en faire des ‘one-and-done’]. Ça m’intéresse encore de les recruter, tant que j’ai des vétérans pour les entourer » conclut-il ainsi, alors qu’il pourra à nouveau compter à la rentrée sur un savant mélange entre expérience et jeunesse (trois titulaires ‘seniors’ pour encadrer quatre futurs « freshmen »). « [La saison prochaine], nous aurons des gars plus âgés pour prendre les jeunes sous leurs ailes. Puis ces vétérans vont partir, et les plus jeunes seront alors prêts à prendre davantage de responsabilités. Et à leur tour ils encadreront des ‘freshmen’. C’est comme ça qu’on continue d’avancer. »

Une méthode, et des résultats, qui lui donnent effectivement raison : Michigan State n’a manqué de se qualifier à la « March Madness » qu’à deux reprises depuis son arrivée en 1995 ! Une régularité impressionnante, sans jamais compter sur des talents transcendants futurs NBAers, tout dernièrement marquée par un « run » jusqu’au troisième tour de la « March Madness » en mars dernier, qui permet aux Spartans et à l’increvable Tom Izzo d’aborder sereinement la transition (en cours) vers la nouvelle ère du championnat universitaire…

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