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Le bilan au quart de la saison | Les outsiders

NBA – Derrière Boston, Milwaukee et Phoenix, on trouve une poignée d’équipes qui ont bien géré ce début de saison.

La barre symbolique de la vingtaine de matchs dépassée pour l’intégralité des équipes NBA, il est temps de tirer les enseignements du premier quart de la saison. Basket USA vous propose de le faire en cinq volets : les places fortes, les outsiders, les bonnes surprises, les déceptions et les cancres.

Après les trois places fortes de la Ligue, on poursuit aujourd’hui avec les outsiders de ce début de saison, un solide groupe de sept équipes qui n’ont pas forcément très bien débuté l’année, mais qui restent de redoutables menaces, en embuscade à ce stade. En clair, ces formations ont bien géré leurs petits pépins du quotidien, et ils ne peuvent que faire mieux.

Denver Nuggets (14-7)

Plombés par les blessures la saison passée, ce qui a valu un nouvel effort herculéen de leur pivot Nikola Jokic qui y a gagné un deuxième titre consécutif de MVP, les Nuggets ont retrouvé cette saison leurs forces vives, à savoir Jamal Murray (17 points, 5 rebonds, 4 passes) et Michael Porter Jr (16 points, 6 rebonds). Si ces derniers n’ont pas encore atteint leur meilleur niveau après de (très) longues absences, le « Joker » est au moins bien mieux entouré, avec l’apport de Kentavious Caldwell-Pope (12 points, 3 rebonds) des deux côtés du terrain, et du sous-estimé Bruce Brown, auteur de son premier triple-double en carrière.

Avec un effectif riche de sept joueurs à 11 points ou plus, les Nuggets présentent la troisième meilleure attaque de la Ligue (à 116.3 points sur 100 possessions), avec quatre « distributeurs » attitrés en Jokic (9 passes), Murray, Brown (5 passes) et Hyland (4 passes) qui peuvent tous faire tourner la boutique si on leur laisse les clés. Sans faire de bruit après un début de saison sans grosse série de victoires (pas plus de quatre victoires de rang) mais jamais plus de deux défaites de suite (et ça ne leur est arrivé qu’une seule fois), Denver fait tranquillement son petit bonhomme de chemin.

Avec des vétérans (Jordan, Green, Smith) qui peuvent sortir du banc en cas de pépins, un Aaron Gordon qui réalise tout simplement la meilleure saison de sa carrière en adresse (60% aux tirs dont 38% à 3-points), mais aussi des jeunes aux dents longues (Nnaji, Cancar, Braun et l’inévitable Bones Hyland), les Nuggets devraient lentement mais sûrement monter en température au fur et à mesure des saisons. En tout état de cause, Denver passe cette année l’hiver au chaud.

Cleveland Cavaliers (14-8)

Les Cavaliers ont frappé fort en récupérant Donovan Mitchell du Jazz. Les répercussions ont été immédiates avec la cavalerie qui a commencé tambour battant avec huit victoires et une défaite, avant d’encaisser cinq défaites d’affilée, pour mieux reprendre avec quatre succès consécutifs… Equipe de séries s’il en est, Cleveland présente en tout cas un très beau bilan au quart de saison. La greffe Mitchell a plutôt bien pris en Ohio.

Avec Mitchell (29 points, 5 passes, 4 rebonds) dans la fleur de l’âge et Darius Garland (23 points, 8 passes) qui progresse encore, les Cavs s’assurent non seulement de plus de 50 points en cumulé à chaque match, mais ils disposent surtout d’un duo d’arrières d’avenir, qui peut grandir ensemble et propulser les Cavs vers les sommets.

Car, à l’intérieur, Evan Mobley (15 points, 9 rebonds) et Jarrett Allen (13 points, 11 rebonds) font également la paire, tout en longs segments et en complémentarité défensive.

Ils effacent beaucoup d’erreurs défensives au cercle et dans la dissuasion, faisant de Cleveland l’équipe qui prend le moins de points en NBA avec 106 points encaissés par match, et la deuxième pour le « defensive rating » avec 107.5 points encaissés sur 100 possessions. Seul Milwaukee fait mieux.

New Orleans Pelicans (13-8)

Peut-être pas aussi fort statistiquement qu’avant sa saison blanche, Zion Williamson (23 points, 7 rebonds, 4 passes) n’en reste pas moins une force de la nature, dans toutes les peintures de la Ligue. Toujours aussi dévastateur, il mène l’attaque des Pélicans, la sixième meilleure de la Ligue à « l’offensive rating« , au sein d’un Big Three bien équilibré avec Brandon Ingram (21 points, 5 rebonds, 5 passes) et CJ McCollum (19 points, 6 passes, 5 rebonds).

Dans le même temps, et c’est une vraie surprise, NOLA fait aussi partie du Top 10 des meilleures défenses. Mieux du Top 5, avec la quatrième meilleure à 108,8 au « defensive rating« . Et la meilleure sur ces 10 derniers matchs selon Kirk Goldsberry, le spécialiste d’ESPN. Avec les Herb Jones, Jose Alvarado, Trey Murphy et Larry Nance, voire Dyson Daniels le petit rookie australien qui monte, les Pels sont servis en seconds couteaux prêts à mouiller le maillot en défense.

Coach Willie Green le martèle : « il faut défendre en équipe ! ». La jeune troupe de Louisiane adhère pleinement et se présente au quart de saison parmi les vrais outsiders à l’Ouest.

Memphis Grizzlies (12-9)

Malgré les absences, de Desmond Bane (8 matchs) et Jaren Jackson Jr. (15 matchs) notamment, Memphis fait toujours partie des meilleurs bilans de la Ligue. Les coéquipiers de Ja Morant (28 points, 7 passes, 6 rebonds) ont effectivement réussi à construire un collectif solide, dans le Top 10 des meilleures attaques, même si la défense a par contre beaucoup regressé. Avec une multitude d’options : neuf joueurs à 8 points ou plus en l’occurrence.

Si Memphis peut trouver de la stabilité dans sa rotation, avec Desmond Bane (25 points, 5 rebonds, 5 passes) qui peut à nouveau s’entraîner et Jaren Jackson Jr. (19 points, 6 rebonds, 3 contres) déjà de retour, les Grizzlies peuvent viser plus haut à l’Ouest. Surtout avec la présence défensive de JJJ (aux côtés de Steven Adams).

Car, dans le même temps, la traction arrière des Grizzlies est une vraie attraction, spectaculaire et scoreuse en série. Demi-finaliste de conférence l’an passé, Memphis est dans les clous après un début de saison pas verni, quand on additionne le calendrier et l’infirmerie.

Los Angeles Clippers (13-10)

Projeté un peu partout comme des favoris pour le titre suprême avec les retours cumulés de Kawhi Leonard et Paul George, les Clippers sont actuellement loin de ce statut. Coincés dans les starting-blocks avec quatre défaites sur leurs six premiers matchs, les Californiens doivent surtout encore gérer les absences de leurs deux stars…

Grâce au portefeuille potelé du propriétaire Steve Ballmer, les Clippers ont tout de même bien réussi à amortir le choc, grâce à un effectif riche en arrières et en ailiers, avec un seul vrai pivot : Ivica Zubac.

Dans la valse permanente de la rotation californienne ouverte aux quatre vents, dix joueurs ont été titulaires au moins une fois. Douze tournent à plus de 10 minutes par match. Ty Lue fait tourner son effectif, c’est le moins qu’on puisse dire, et pour l’instant, ça tient avec un bilan positif et une défense solide. Espérons pour eux que Paul George et Kawhi Leonard passeront plus de temps sur le terrain qu’à l’infirmerie…

Philadelphie Sixers (12-10)

Au-delà du fait qu’ils sont coachés par Doc Rivers, les Sixers vivent le même début de saison que les Clippers avec les blessures de joueurs majeurs, et pourtant, un bilan positif.

Les Sixers ont d’ailleurs trouvé le bon rythme quand James Harden s’est blessé. Tyrese Maxey a confirmé qu’il avait franchi un cap avant… de se blesser aussi. Résultat : c’est Shake Milton qui a pris le relais avec la même réussite au point de flirter avec le trophée de meilleur joueur de la semaine.

De l’autre côté du terrain, PJ Tucker fait du bien, et les Sixers affichent la 3e meilleure défense du pays avec 108.7 points encaissés sur 100 possessions. Sous les panneaux, Joel Embiid a le même niveau que la saison passée, c’est-à-dire celui d’un MVP et on veut voir, sur la durée, son entente avec James Harden. Dans une conférence Est où d’autres cadors ont mal démarré, comme les Nets, le Heat voire les Bulls, les Sixers ont un beau coup à jouer, et ils devraient s’installer prochainement dans le Top 4.

Atlanta Hawks (12-10)

Même s’ils doivent composer sans Bogdan Bogdanovic, on doit avouer qu’on attendait mieux puisque les Hawks se présentent avec peut-être le meilleur duo d’arrières de la NBA : Trae Young et Dejounte Murray. Les deux sont All-Stars et difficile de faire plus complémentaires. Sur ce premier quart de saison, ils ne déçoivent pas, mais l’ensemble manque de liant avec le reste de l’équipe, et notamment avec une « frontline » qui ne pèse pas assez en attaque.

Vu les malheurs de certains, Atlanta aurait dû s’installer dans le Top 3 de la conférence. Au lieu de ça, ça reste irrégulier avec des défaites face aux Rockets et aux Hornets, mais aussi deux victoires probantes contre les Bucks. Atlanta est difficile à cerner mais ça reste un outsider à surveiller. Surtout quand Bogdan Bogdanovic sera de retour.

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