NBA
Ce soir
NBA
Ce soir
Pariez en ligne avec Unibet
  • MIA1.76CHI1.99Pariez
  • NEW1.94SAC1.81Pariez
  • 100€ offertsLa suite →

Une semaine en NCAA | North Carolina et Kansas au tapis !

NCAA – Après cinq victoires de suite pour démarrer la saison, les Tar Heels, pas très convaincants depuis le début de l’exercice, se sont heurtés à un roc, face à la solide équipe d’Iowa State.

Trois semaines seulement. C’est le temps que les Tar Heels auront passé à la première place du Top 25 de l’Associated Press. Battu par Iowa State en demi-finale du Phil Knight Invitational, un tournoi organisé à Portland par Nike, pour célébrer son co-créateur Phil Knight, North Carolina va effectivement perdre des places au classement actualisé chaque lundi.

Malgré le statut de numéro #1 au Top 25 des hommes de Hubert Davis depuis le début de la saison il y a trois semaines, le résultat n’est pas particulièrement surprenant (70-65). Car les Tar Heels, avant d’affronter les Cyclones qui constituaient leur premier vrai test de la saison, avaient affiché un visage inquiétant lors de leurs cinq premiers matchs, notamment en défense et dans l’intensité globale sur le terrain, face à des équipes pourtant, a priori, largement inférieures sur le papier.

Alors qu’on pouvait s’attendre à ce que les finalistes NCAA 2022 survolent les débats au début de la saison, ils n’ont gagné qu’avec un « petit » écart moyen de 11.8 points. Avant, sans que cela ne soit donc véritablement une surprise, d’être surpris par une solide et rugueuse équipe d’Iowa State, moins talentueuse mais bien plus engagée dans l’intensité.

Les deux éléments principaux qui expliquent cette défaite de UNC : un terrible 3/18 derrière l’arc (contre 9/20 pour Iowa State), et surtout 14 pertes de balle qui ont ruiné bon nombre de leurs possessions en attaque (contre 10 pour Iowa State). A noter aussi, et c’est bien la preuve absolue que cette équipe de North Carolina manque de maitrise et demeure pour l’heure loin de son niveau optimal : les coéquipiers d’Armando Bacot (13 points, 9 rebonds et 2 contres dans le match) avaient 7 points à 6 minutes de la fin, avant d’encaisser un 17-5 et de perdre ensuite…

« Un manque d’attention aux petits détails, d’enthousiasme et d’énergie » résumait froidement l’ailier Leaky Black, pour expliquer la défaite de son équipe.

Fin d’une série de 17 victoires de suite pour Kansas

Battus sans trop de résistance par Tennessee (#22 au Top 25) en finale du Battle 4 Atlantis (64-50), un tournoi tenu chaque année en début de saison aux Bahamas, les tenants du titre (#3) ont en effet vu leur série de victoires prendre fin. C’était la plus longue en cours en NCAA, et celle-ci avait démarré à la fin de la saison régulière 2021/22, avant de se poursuivre par un « run » vers le titre national durant la « March Madness ».

Etouffés par la défense toujours très oppressante des Volunteers, les hommes de Bill Self n’ont converti que 32% de leurs tirs, dont 24% derrière l’arc, et n’ont pas réussi à profiter des 24 (!) pertes de balle de leurs adversaires, qui eux ont été très réalistes en attaque, particulièrement dans l’exercice du tir extérieur (12/27). L’escouade de Rick Barnes a également été outrageusement dominé la bataille du rebond, avec un différentiel de +18 (45 contre 27), s’offrant ainsi de nombreuses secondes chances.

Dans l’Arizona, les Wildcats ont toujours les dents longues

Malgré les pertes de Bennedict Mathurin, Christian Koloko et Dalen Terry, tous les trois rookies en NBA cette saison, Arizona (#14 au Top 25) n’est pas là pour faire de la figuration, dans cette saison 2022/23.

Preuve en est : les Wildcats ont remporté, en début de semaine, le Maui Invitational, un tournoi annuel tenu en début de saison dans l’archipel d’Hawaii.

Après avoir disposé de Cincinnati au premier tour et de San Diego State en demi-finale (#17), les joueurs de Tommy Lloyd ont remporté le choc du tournoi, la finale face à Creighton (#10). Un match très offensif (81-79), à couteaux tirés et qui s’est joué dans les derniers instants, alors que les Bluejays, pas loin du KO à trois minutes de la fin (79-70), ont enclenché un ultime assaut qui n’est pas passé loin de leur offrir la victoire.

Kerr Kriisa, le génial meneur estonien d’Arizona, s’est approché du double-double (13 points et 9 passes), quand le pivot malien Oumar Ballo l’a lui allègrement franchi, faisant sa loi dans la peinture avec 30 points et 13 rebonds.

Avec cette victoire, et notamment deux succès face à des équipes classées, les Wildcats vont assurément intégrer le Top 10, dans le nouveau Top 25 de l’Associated Press qui paraitra demain.

« Je suis très fier de ces joueurs » appréciait ainsi Tommy Lloyd. « Ces tournois sont difficiles à gagner. Jouer trois matchs en trois jours, face à des adversaires tous différents les uns des autres et sans temps d’adaptation pour s’y préparer, et gagner à chaque fois, ça en dit long sur ce groupe. »

Début de saison tonitruant pour Brandon Miller, le « freshman » d’Alabama

Si Victor Wembanyama et Scoot Henderson sont dans une catégorie à part et sont promis aux deux premières places de la Draft 2023, c’est grand ouvert derrière eux, avec plusieurs joueurs qui peuvent s’imposer ces prochains mois comme le clair troisième meilleur joueur dans cette cuvée de prospects de la saison 2022/23.

Et depuis le début de la saison, Brandon Miller présente clairement les arguments favorables pour être considéré comme tel. En effet, pendant que d’autres joueurs de première année sont toujours bloqués à l’infirmerie, comme Nick Smith Jr. d’Arkansas ou Cam Whitmore de Villanova, sans oublier Dariq Whitehead de Duke qui vient tout juste de débuter sa saison, après avoir soigné une fracture du pied ces derniers mois, le « freshman » d’Alabama, après 6 matchs joués, est sur les bases d’une incroyable saison qui pourrait lui valoir une sélection dans le Top 5 de la prochaine Draft : 20.5 points (52% derrière l’arc sur 7 tirs par match !), 9.2 rebonds et 2 passes.

Ailier de grande taille, environ 2m05, Brandon Miller est avant tout un shooteur, comme en atteste son pourcentage de réussite absolument lunaire derrière l’arc depuis le début de la saison, mais s’offre aussi des points près du cercle, car il est plutôt un bon finisseur dans les airs et peut s’imposer au rebond offensif avec ses longs segments.

Capable aussi de poser le cuir au sol et de dégainer en « pull-up », il affiche cette fluidité si naturelle et élégante à voir chez les ailiers de ce profil. En cela, il rappelle par moments Tracy McGrady.

Un gros nom du circuit universitaire, que Adam Silver va probablement appeler très tôt, le soir de la Draft 2023.

 

Crédit photo : Craig Mitchelldyer | AP

Suivez toute l'actualité NBA sur la chaîne WhatsApp de Basket USA

Suivez nous également sur Google Actualités