Le couperet est tombé pour les Raptors : les autorités gouvernementales ont refusé le plan proposé par les dirigeants et la NBA pour jouer à la Scotiabank Arena pendant la crise sanitaire, et cette décision va contraindre la franchise à déménager aux États-Unis pour la saison à venir.
Le Toronto Star rapporte que les dirigeants travaillaient depuis des mois pour trouver une ville-hôte même si la volonté première des dirigeants était de rester au Canada. Le training camp programmé pour le 1er décembre, et c’est la ville de Tampa, en Floride, qui a été choisie. Le GM Bobby Wester avait prévenu que la priorité était de trouver un lieu où les joueurs se sentent bien.
« On essaie de faire ce qu’il y a de mieux, et vous savez quelle est la priorité ? Les joueurs. À quoi ressemble la salle pour s’entraîner ? Comment seront les salles de soin et les établissements médicaux pour les traitements ? Evidemment, il faut une salle qui réponde aux standards NBA. Il y a une tonne de problèmes liés aux médias. Il y a la santé et la sécurité. Il y a la disponibilité de la salle. Il y a une tonne de choses à gérer. Et puis à un moment, on demande à des gens de mettre entre parenthèses leur vie et d’aller à un endroit où ils seront potentiellement éloignés de leur famille pendant six à sept mois. »
À ce propos, on n’imagine pas que les joueurs puissent être éloignés à nouveau de leur famille puisque chaque retour au Canada s’accompagnera d’une quarantaine. Comme l’explique le GM de Toronto, il y a donc de vraies contraintes personnelles, qu’il s’agisse de l’emploi d’une épouse ou de la scolarité des enfants.
Les Raptors resteront néanmoins dans la division « Atlantic » et disputeront leurs rencontres à l’Amalie Arena, la salle qui accueille normalement l’équipe de hockey sur glace du Tampa Bay Lightning.