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Brad Stevens rappelle la difficulté de la transition entre NCAA et NBA pour évoquer le cas John Beilein

L’entraîneur des Celtics regrette que son homologue n’ait pas passé l’épreuve de la mi-saison.

C’est prouvé : la transition entre la NCAA et la NBA est souvent compliquée pour un coach. Dans l’histoire, seul Larry Brown a réussi à gagner le titre aux deux niveaux, et il y a bien plus de ratés que de réussites. Dans l’histoire récente, il y a Fred Hoiberg, Mike Montgomery, Leonard Hamilton, Tim Floyd, Rick Pitino ou John Calipari.

John Beilein est le dernier à s’être cassé les dents sur la grand ligue après avoir osé faire le grand saut du système universitaire, où il entraînait depuis 27 ans, à Cleveland. Les conditions semblaient pourtant réunies pour faciliter cette transition, avec un contrat long dans une équipe en pleine reconstruction, constituée de jeunes joueurs et avançant sans aucune pression. Mais le mariage a complètement raté, au grand dam de Brad Stevens, qui comme Billy Donovan, est une des exceptions qui confirment la règle.

« Même quand j’étais en phase d’apprentissage, ils étaient sympas avec moi »

« John est un super coach. Toutes les situations sont différentes. Je ne suis pas là-bas, je ne peux pas vraiment commenter sur ce qui n’a pas été, mais ils sont entre de bonnes mains avec J.B. Bickerstaff » estime l’entraîneur, qui semble tout de même donner son avis sur la situation en évoquant la sienne.

« Je ne peux pas comparer notre situation à la leur, mais ce que je sais, c’est qu’on a eu un gros soutien de la part des propriétaires, de la direction, des joueurs » se souvient-il par rapport à sa propre expérience à Boston. « Même quand j’étais en phase d’apprentissage, ils étaient sympas avec moi. Et même quand on n’était pas bon, ils étaient tous sympas et faciles à coacher, des bons gars, ça aide beaucoup. »

Arrivé en 2013 à Boston, juste après les départs de Paul Pierce, Kevin Garnett et Doc Rivers, Brad Stevens a connu un bilan de 25 victoires pour 57 défaites pour sa première saison, avec des joueurs comme Jeff Green, Avery Bradley, Jared Sullinger ou Brandon Bass. Avant d’emmener la franchise en playoffs dès sa deuxième saison grâce au boost d’Isaiah Thomas en fin d’année, les Celtics ne les ayant plus jamais ratés depuis.

« On a fait notre 36e entraînement de l’année cette semaine. Si on était à la fac, ce serait le 80e peut-être »

La grosse différence entre la fac et la NBA, comme pour les joueurs, c’est le rythme, estime Brad Stevens. Mais pas pour la fatigue, plutôt pour l’apprentissage. « Ce n’est pas le même jeu. On a fait notre 36e entraînement de l’année cette semaine. Si on était à la fac, ce serait le 80e peut-être. La situation est différente, et c’est plus difficile. Les hauts et les bas arrivent si vite, et il y a 82 matchs… c’est juste différent. »

Déjà en octobre, alors qu’il assurait croire aux chances de réussite de son homologue dans l’Ohio, Brad Stevens posait la question de la gestion des turbulences. Il a eu sa réponse. « Dès que je parle à quelqu’un qui est intéressé par la transition, je dis que la saison va le frapper entre les deux yeux juste avant le All-Star Break. Tout le monde est mort. Et quand tu le fais pour la première fois, c’est vraiment dur. » John Beilein peut en témoigner.

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