Sur le modèle des Spurs, Mark Cuban mise sur sa carte fidélité

Entre les 21 saisons de Dirk Nowitzki qui aura passé toute sa carrière au sein d’une seule franchise et les 12 saisons consécutives pour Rick Carlisle en tant que coach, Dallas s’est érigé en modèle de stabilité et de longévité. On peut également citer J.J. Barea qui en est à sa dixième saison (au total) sous le maillot des Mavs.

Pour le propriétaire texan Mark Cuban, en place depuis plus de vingt ans, l’objectif est de continuer à fidéliser ses joueurs les plus précieux. Après avoir récupéré Luka Doncic lors de la Draft et obtenu Kristaps Porzingis avant la « trade deadline » la saison dernière, le plus gros du travail a déjà été fait. Reste à présent à compléter ce tandem avec un noyau dur qui commence à émerger.

« La connaissance du collectif est très importante et plus une équipe pourra jouer longtemps ensemble, mieux les joueurs se comprendront entre eux, » analyse-t-il dans les colonnes de Hoopshype. « Regardez les Spurs, ils sont le parfait exemple de continuité pour connaître ensuite le succès. On essaie de faire la même chose. Mais tu as quand même besoin d’avoir du talent ».

Une alchimie qui a mené Dallas jusqu’au titre en 2011

Avant de drafter Luka Doncic, Dallas a donc dû passer par trois grosses années de galère. Et comme avec les Spurs, c’est lorsque les cadres historiques commencent à partir les uns après les autres qu’on se rend compte de l’importance de l’alchimie dans une équipe.

« En terme de continuité, on le voit quand des joueurs comme Jason Terry, Jason Kidd et Dirk Nowitzki, qui ont joué ensemble sur une longue période et qui partent successivement, » poursuit Mark Cuban. « Ils savaient jouer ensemble, ce que les uns et les autres appréciaient. Ça a apporté beaucoup de valeur ajoutée et ça nous a aidés à remporter un titre. Cette continuité a fait une grosse différence. On espère pouvoir continuer comme ça avec les gars qu’on a aujourd’hui. Je crois qu’on a un super noyau autour de Luka et KP avec Tim Hardaway Jr, Seth Curry, Maxi Kleber et Dorian Finney-Smith, des gars qui ont de longs contrats et qui, espérons-le, vont rester ensemble pour un bout de temps ».

Luka Doncic, l’oiseau rare

Au sujet de Luka Doncic, la nouvelle coqueluche de la NBA, Mark Cuban a confié qu’il lui avait simplement fallu dix matchs de saison régulière pour se convaincre qu’il détenait là un joueur unique. « On avait vu beaucoup de très bonnes choses à son workout et avant la Draft. Il était vraiment dominateur. Mais on ne sait jamais vraiment avant de voir dans un vrai match NBA de saison régulière ».

Le prochain objectif pour le Slovène se profile devant lui, les playoffs : « un tout autre niveau où on n’a pas encore vu Luka évoluer », ajoute Mark Cuban. « Je ne pensais pas que ça irait aussi vite pour lui. Il y a eu le titre de rookie de l’année, et ce bond en avant cette année. Ça témoigne non seulement de son talent mais aussi de sa volonté à travailler dur ».

De quoi présager un avenir radieux aux Mavs alors que Kristaps Porzingis, en pleine montée en puissance, vient de rafler le titre de meilleur joueur de la semaine à l’Ouest et que la franchise texane reste en lice pour accrocher la cinquième place de sa conférence.