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Les jeunes Wizards doivent mériter leur temps de jeu dans le « money-time »

Si la franchise de la capitale a pour objectif de faire éclore des jeunes talents, elle laisse la priorité aux anciens pour le money-time. Avec une ligne directrice : les moments chauds se méritent.

Deuxième attaque de la ligue, les Wizards sont également la deuxième pire défense. Ce qui est un sacré boulet au pied puisque les troupes de Scott Brooks ont déjà perdu six matches avec moins de dix points d’écart. L’équipe est déséquilibrée, mais le basket pratiqué est cohérent et surtout collectif.

Certes, Bradley Beal est l’arme offensive prioritaire avec 29.6 points par match, mais ensuite cinq joueurs affichent entre 12 et 15 unités de moyenne. Les temps de jeu sont eux aussi équilibrés. « On a beaucoup d’éléments qui peuvent évoluer en même temps », assure Thomas Bryant. « On essaie de construire une alchimie jour après jour, avec les entraînements. Peu importe qui est sur le parquet en fin de match, il faut avoir confiance. »

Le « money-time », justement, est réservé aux anciens. La preuve avec Davis Bertans, remplaçant, mais qui participe à 10.7 minutes de moyenne en dernier quart. Aucun joueur dans la ligue n’est autant sur le terrain dans le dernier acte ! Bradley Beal est lui à 9.0 minutes, Ish Smith à 8.2. Ces trois-là sont parmi les joueurs les plus vieux du groupe et ils prennent la place des jeunes comme Bryant (6.7 minutes), Rui Hachimura (6.5) ou Troy Brown (4.5).

Un seul intouchable : Bradley Beal

« On peut faire jouer seulement neuf ou dix joueurs, et cinq en même temps », rappelle Scott Brooks. « Donc c’est compliqué. Il faut être fort, avoir des convictions et de bonnes raisons. Personne n’a de place attitrée sauf, soyons réalistes, Bradley Beal. Lui, il a gagné sa place, ses chances pour ces moments. Mais sinon les minutes sont là pour qui les veut. Un coup, c’est Mo Wagner, un autre, c’est Thomas Bryant. Ish Smith a fait quelques fins de match, avant ça, c’était Isaiah Thomas. »

Rappelant qu’il est là pour « enseigner », Scott Brooks doit parfois sévir pour obtenir gain de cause. Thomas Bryant n’applique pas une consigne ? Il est bloqué sur le banc en deuxième quart-temps contre les Hornets. « Je l’ai sorti car il ne voulait pas couper vers le cercle après l’écran. Il y avait les opportunités pour le faire, il y avait des espaces. Ce n’est plus comme avant, où le joueur prenait des coups. Désormais, on peut rester dans la raquette sans finir avec des bleus. » LeBron James n’est pas d’accord avec ce constat…

Relancé en dernier quart-temps de la même rencontre, Thomas Bryant va alors aller vers le panier. Il inscrit deux dunks et libère ensuite un espace pour un shoot à 3-points de Jordan McRae. « Ils me rendent fou, mais j’adore ça », conclut l’ancien coach du Thunder. « Ils le font avec enthousiasme. »

C’est exactement, malgré les imperfections et les erreurs, ce qui déborde du début de saison des Wizards.

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