Parmi les énigmes de la saison passée, les performances décevantes des Celtics sont parmi les plus débattues depuis plusieurs mois. Boston avait l’effectif, le talent, la profondeur, le coach et l’expérience pour dominer l’Est.
Ce ne fut pas le cas, avec une élimination en demi-finale de conférence contre Milwaukee. Sévère de plus : quatre défaites de suite, après une victoire initiale. Boston n’a pas trouvé l’équilibre sur le long terme.
« Appelons un chat un chat : c’est la vérité », avoue ainsi Marcus Smart sur le plateau de l’émission, The Jump. « On était ‘dysfonctionnel’. Cela demande beaucoup aux athlètes de l’admettre et de le dire : oui, les choses n’ont pas fonctionné comme on l’aurait désiré. Il faut se regarder dans le miroir et se demander ce qu’on a fait, ce qu’on aurait pu mieux faire. On a tous notre responsabilité. On aurait pu tous faire mieux. On voulait tous aider l’équipe mais certains ne savaient pas comment faire ».
Une cible récurrente des critiques reste Kyrie Irving. Le nouveau meneur des Nets ne s’est pas imposé comme le leader attendu. Mais même s’il n’est plus là, son ancien coéquipier n’en profite pas pour tirer sur le champion 2016.
« Personnellement, et je ne peux pas parler pour les autres, Kyrie fut un superbe coéquipier », poursuit Marcus Smart. « Il a été là dans des moments où je n’allais pas bien et on ne parlait pas de basket. Tout le monde sait ce que j’ai traversé avec le décès de ma mère, Kyrie a été un des premiers à m’écrire, à m’appeler. Quand je suis revenu à Boston, on s’est mis à l’écart et on a parlé. J’ai adoré l’avoir comme coéquipier. Son leadership a seulement été mal compris et on ne peut pas tout mettre sur le dos d’un joueur ».