Perdre sa légende est toujours un moment périlleux pour une franchise. Quand Tim Duncan a pris se retraite, les Spurs avaient réussi à passer brillamment le flambeau à Kawhi Leonard. Ensuite, tout s’est compliqué. Pour les Lakers, il y a bien eu l’arrivée de LeBron James l’été dernier, mais l’après-Kobe Bryant n’a pas été très réjouissant.
Sur le papier, les Mavericks ont plutôt bien négocié le départ de Dirk Nowitzki au printemps, véritable statue vivante de la franchise avec ses 21 saisons dans le Texas, en misant sur Kristaps Porzingis et Luka Doncic. Mais attention, le Letton n’est pas venu pour faire du Dirk.
« Je ne pensais pas, quand on a drafté Dirk Nowitzki, qu’il était Larry Bird », rappelle Donnie Nelson, président et GM des Mavs. « Je ne pense pas non plus que Porzingis soit Dirk. Kristaps va imprimer sa propre signature et il possède sa propre identité. Je pense que c’est déjà arrivé devant nos yeux avec Luka. »
Présent dans l’organigramme de la franchise depuis 1998 et l’arrivée de Dirk Nowitzki justement, Donnie Nelson est impatient de voir ce que l’avenir lui réserve.
« C’est un des moments les plus excitants depuis que je suis là. On a deux jeunes joueurs de haut niveau à proposer à nos fans. Ils vont progresser match après match. Et on a ce qui se fait de mieux dans le coaching avec Rick Carlisle, qui va s’assurer d’exploiter le mieux possible leur potentiel. »