Premiers en saison régulière, les Bucks n’ont pas réussi à valider leur ticket pour la finale NBA mais le groupe est encore jeune et plein de promesses. C’est pourquoi la direction ne souhaite pas y toucher.
« Notre objectif est de garder tout le monde, et on va faire tout ce qui est en notre pouvoir pour conserver le noyau dur de notre équipe », assure ainsi Marc Lasry, un des propriétaires du club.
Cela signifie-t-il qu’il est prêt à payer la « luxury tax » ? Car il le faudra sans doute s’il veut vraiment garder tout le monde, même si elle n’entre en vigueur qu’à partir de 132 millions de dépenses, puisque Khris Middleton, Malcolm Brogdon, Brook Lopez et Nikola Mirotic sont libres cet été. Les Bucks ont pour l’instant 100 millions de dollars bloqués pour la saison prochaine, sur un salary cap fixé à 109 millions par la NBA.
« Tant que Giannis estime qu’on fait tout ce qu’il faut pour gagner »
Mais cette masse salariale de 100 millions prend en compte la « player option » à 13 millions sur laquelle Khris Middleton va faire une croix, ainsi que le salaire de 19 millions de George Hill, dont un petit million seulement est garanti. En retirant ces deux sommes du total, Milwaukee se retrouve avec une enveloppe de 40 millions de dollars… mais plus de George Hill.
Sans oublier que l’été prochain, Giannis Antetokounmpo pourra signer une prolongation au « super max » qui fera exploser les finances du club. Les Bucks n’hésiteront évidemment pas à mettre le paquet sur lui, et pensent que si la franchise reste compétitive, le Grec voudra rester dans le Wisconsin.
« Tant qu’on va bien et que Giannis estime qu’on fait tout ce qu’il faut pour gagner, je pense qu’on a de bonnes chances de réussite », confie Marc Lasry.