Steve Kerr a réagi au licenciement de Luke Walton par les Lakers, acté hier. Avant de retrouver son équipe de cœur, le fils de Bill avait passé deux ans en tant qu’assistant à ses côtés (2014-2016). Pour Steve Kerr, c’est une grosse perte pour Los Angeles.
« Ils perdent l’un des meilleurs êtres humains en NBA », a-t-il regretté. « Ils perdent un gars qui connaît le jeu au moins autant que tous ceux que j’ai pu rencontrer. Ils perdent quelqu’un en qui les joueurs croient et pour qui ils veulent jouer. Mais comme chacun d’entre nous, il a été dépendant des circonstances ».
La dure vie de coach en NBA
Ces fameuses circonstances, c’est la non qualification des Lakers en playoffs, mais surtout l’instabilité de la franchise, avec cette démission surprise de Magic Johnson et un organigramme en chamboulement constant.
Même s’il faut aussi dire que Luke Walton a affiché des limites lors de la première saison de LeBron James en Californie.
« Je suis désolé pour Luke », continue Steve Kerr. « Je me sens aussi chanceux de pouvoir compter sur certaines circonstances ici, avec des personnes formidables qui stabilisent notre organisation chaque jour. Je suis chanceux d’être dans cette position et d’être entouré de ces gens. Cela ne se produit pas souvent en NBA. Pour ce métier d’entraîneur dans cette ligue, tu es 100% tributaire des circonstances, de la puissance de ta franchise et du momentum. Tout doit être en bon ordre. Si ce n’est pas le cas, comme on a pu le voir avec les Lakers, il y a des victimes et en général, c’est le coach qui en fait les frais en premier ».