Le Magic se méfie du duel face aux Hawks

Avec un calendrier clément, Orlando est bonne position pour retrouver les playoffs, sept ans après sa dernière participation. Le Magic est même encore en course pour réaliser une saison dans le positif, ce qui là aussi n’est pas arrivé depuis 2012.

Cette fin de saison est à enjeu et ça fait plaisir à la franchise, trop habituée à connaître des mois d’avril sans réelle saveur.

« C’est pour ça qu’on joue, c’est l’aspect le plus agréable », confirme Steve Clifford. « C’est fun », poursuit Nikola Vucevic. « On désire être dans cette position, on joue pour ça, pour que les matchs aient un enjeu. »

C’est déjà donc un progrès par rapport aux saisons passées, mais ne comptez pas sur Evan Fournier pour se satisfaire de cette saison si les playoffs ne sont pas au bout.

« Non, ce serait déchirant », répond le Français. « Peut-être que les médias ne comptaient pas sur nous, mais on a tellement bossé qu’on a toujours cru qu’on pourrait faire les playoffs. Franchement, on s’attendait à être plus haut car on a perdu des matchs qu’on était censé gagner, et ça nous a coûté cher. »

Le prochain match est typiquement dans cette même veine. La réception d’Atlanta semble écrite à l’avance : Orlando n’a plus perdu à domicile depuis le 22 février dernier (huit victoires de rang), a gagné les trois premiers affrontements et, pour finir, les Hawks n’ont plus à rien jouer. Sauf que…

« Ils ont battu des très bonnes équipes ces derniers matchs, ils ne sont pas faciles à battre », prévient Nikola Vucevic. « On a toujours bien joué contre eux, mais c’est compliqué de le faire à quatre reprises. C’est un gros match pour nous. »

En effet, avec cinq victoires en sept matches contre du lourd notamment (Philadelphie deux fois, Utah et Milwaukee) et une attaque de feu portée par Trae Young, Orlando doit rester méfiant face à cette jeune équipe d’Atlanta. Surtout que, dans le même temps, Miami va à Minnesota. Une victoire de la bande à Dwyane Wade est donc probable.

En clair, Orlando n’a pas le temps ni le luxe de calculer. Et, pour préparer les matchs, c’est peut-être mieux ainsi.

« Pour être totalement honnête, je me fiche de savoir notre position : sixième, septième ou huitième », résume Evan Fournier. « Je veux simplement y être. On verra le bilan peut-être lors du dernier match si tout se passe bien, mais pour le moment, on veut aller en playoffs, c’est tout. »