Il n’y a pas eu match cette nuit lors de la confrontation attendue entre Philly et Minnesota. Pour ses premières retrouvailles avec son ancienne équipe, Jimmy Butler a pu montrer aux Wolves à quoi ressemblait une formation déterminée. Résultat : après un départ canon, les Sixers n’ont jamais levé le pied, signant ainsi la meilleure prestation offensive de la franchise en 22 ans au Wells Fargo Center avec un succès 149-107 ponctué par 21 paniers à 3-points, autre record.
Aux côtés d’un Joel Embiid (31 points, 13 rebonds) déchaîné face à un Karl-Anthony Towns discret (13 points, 3 rebonds), Ben Simmons a eu un rôle prépondérant (20 points, 11 rebonds, 9 passes décisives), tandis que Jimmy Butler s’est distingué par son efficacité (19 points à 8/10 au tir) dans un match qui a vite tourné à la démonstration de force. Voilà qui laissera un drôle de souvenir aux anciens de la maison, Robert Covington (blessé) et Dario Saric (11 points, 5 rebonds), ovationnés avant le match et repartis avec la marque du logo des Sixers sur l’arrière-train.
Un seul mot, la vo-lon-té
La légende dit qu’on vit sous terre durant l’hiver à Minneapolis tellement il y fait froid. À Philly, les Wolves n’ont carrément pas vu le jour ! Jimmy Butler avait pointé du doigt le manque d’investissement et de « gnaque » des cadres de Minny avant de partir. On a en tout cas vu que ses nouveaux coéquipiers, eux, ne manquaient pas de détermination !
La rage de vaincre, l’envie, c’est d’ailleurs ce qui est principalement ressortir de l’entame de match dominée par les locaux. Les exemples sont nombreux pour montrer cette différence d’état d’esprit qui animait les deux camps, à l’image de la première action qui voit Joel Embiid bousculer Karl-Anthony Towns pour s’assurer une position préférentielle sous le cercle et obtenir deux lancers. Il y a aussi les multiples éclairs de génie et le dunk en contre-attaque de Ben Simmons, mais aussi le block improbable de Landry Shamet sur Gorgui Dieng ou l’interception de TJ McConnell devant Derrick Rose pour offrir un 2+1 à Joel Embiid. L’écart n’en finit plus d’enfler, les actions marquantes aussi comme lorsque Mike Muscala réussit le 7e contre des Sixers qui brillent ensuite en contre-attaque, JJ Redick servant Joël Embiid pour un gros dunk (37-25).
Le pied sur la pédale jusqu’à la fin
Après le troisième panier à 3_points de la soirée de Wilson Chandler pour conclure le premier quart-temps, le score affiche un lourd 40-27. Mais le pire est à venir pour les Wolves qui vont encaisser 43 poins lors du quart-temps suivant. Avec un trio Redick-Butler-Embiid en mode artilleurs, un Ben Simmons en « Crazy Dunker » et surtout un cinq de Minnesota en mode spectateur ! Avec 83 points dans la tête et un écart de 25 points, on ne donnait pas cher de la peau de Minny au retour des vestiaires. Les Sixers ont pourtant pris la mauvaise habitude de lever un peu le pied en fin de match, mais cette fois, il n’en a rien été, pour le plus grand plaisir de Jimmy Butler.
Accompagné de Ben Simmons et Joël Embiid, le nouveau trio a continué de briller pendant 12 minutes avant de passer le relais. TJ McConnell en aussi profité pour cuisiner son ancien pote Dario Saric avec un cross et un jump shot à mi-distance sur la truffe du Croate que le meneur de Philly chambrera ensuite d’une tape sur la fesse au moment de passer à +30 (103-73). Les titulaires au repos pour le dernier acte permettront au nouvel arrivant Corey Brewer et au revenant de blessure Amir Johnson de prendre leurs marques avec un certain succès, le tandem Shamet-Bolden se chargeant par ailleurs de continuer à alimenter la marque à 3 points pour conclure ce match à sens unique (149-107).
Philly poursuit son parcours du combattant jusqu’au All-Star Game avec un back-to-back, à Indiana demain puis face à OKC vendredi, date à laquelle les Wolves retrouveront à leur tour le chemin des parquets, à domicile face à San Antonio.
https://www.youtube.com/watch?v=zzM_6P_ThVg
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.