Après une seconde mi-temps totalement maîtrisée, les Nets se sont imposés à Chicago et consolident leur septième place à l’Est, alors qu’ils pointent quasiment à l’équilibre à la mi-saison (20 victoires, 21 défaites).
Une performance remarquable pour cette franchise embourbée dans un « Process » depuis plusieurs saisons et qui commence à récolter les fruits de ses efforts. Peut-être que le plus beau et important symbole de cette première partie de saison réussie restera l’attitude de Kenny Atkinson sur le banc contre les Bulls.
« Je pense qu’on a atteint non pas le sommet, mais on s’approche des principes et du basket idéal qu’on souhaite appliquer », explique le coach. « Ça prend du temps. Pas loin de trois saisons pour moi. Je me suis affalé sur ma chaise car tout coulait parfaitement. Les joueurs savaient ce qu’ils faisaient. C’est le scénario idoine pour un coach. »
Pourtant, son groupe est jeune, plombé par les blessures et n’a clairement pas les références des Warriors par exemple, ni des Spurs, où Steve Kerr et Gregg Popovich peuvent prendre congé pendant quelques minutes tant le groupe est solide.
« C’est un sacré compliment de sa part » poursuit D’Angelo Russell. « Surtout quand il y a trois arrières sur le terrain. Le coach nous appelle les quarterbacks. On se considère comme les meilleurs de NFL, qu’on peut mener ce groupe. Qu’il puisse se détendre, allongé dans son siège, et lâcher du lest, tout le monde doit en profiter. On gagne donc ça renforce cette confiance. »