Kevin Durant adore observer trois joueurs : Jordan, Kobe et Kyrie

Très bavard cette saison alors que tout le monde a en tête la prochaine free agency, Kevin Durant a répondu à des questions sur ses influences et ses modèles. Du haut de ses 2m11 avec son jeu d’ailier, voire d’arrière, il n’y a aucune référence dans le passé, mais l’intéressé s’inspire de beaucoup de joueurs pour façonner son jeu et progresser, et il livre trois premiers noms.

« Kobe, MJ et Kyrie. Juste pour leur façon de bouger, et je ne comprends pas pourquoi les gens ne réalisent pas ce qu’ils ont sous les yeux avec ces trois-là. Surtout Jordan et Kobe » répond l’ailier All-Star des Warriors dans les colonnes de The Athletic. « Kyrie est plus jeune que moi, et c’est l’un de mes meilleurs amis, donc je l’observe. Je joue avec Steph tous les jours donc je connais son jeu en long et en large. Mais quand je regarde Kobe et Mike, je me dis : « Mais comment ne peut-on pas réaliser à quel point ces gars sont bons ? » « Comment ne peut-on pas dire qu’ils sont bien meilleurs que n’importe qui ? » Simplement par leur manière de bouger, leur fluidité… »

Durant s’enflamme tellement pour Jordan qu’il le compare à des génies artistiques, un savant ou même un grand homme politique…

« Tous ceux qui viennent chez moi, qu’il s’agisse d’amis ou de la famille, je leur fais regarder des highlights de Jordan. C’est l’équivalent d’Einstein … de ce foutu Beethoven … ou Obama. Ce sont les plus grands talents, sportifs et cerveaux au monde. Simplement parce que les gens font du sport, on ne pense pas à eux, mais ce sont des maîtres, des génies. J’ai commencé à réaliser ça il y a quelques années : regarder ces joueurs a boosté ma créativité. Quand je m’enfonce là-dedans, je commence même à regarder ce foutu Sidney Moncrief ! ».

Citer Moncrief c’est fort ! Mais Durant a d’autres références comme Bernard King pour son shoot à mi-distance en partant sur sa gauche ou Stephen Marbury pour son dribble.  Mais Durant a aussi conscience que physiquement, il ne peut pas tout faire…

« Je ne peux pas faire ce que MJ faisait » reconnaît-il. « Je ne peux pas tenir le ballon à une main. J’aimerais le faire… Je ne peux pas shooter sur un turnaround, faire une feinte en me retournant, ou en enchaînant un début de spin move pour faire un fadeaway comme Kobe. Ou un crossover comme Kyrie. Je ne peux pas. Mais je peux essayer. Je peux proposer ma propre version, et le faire à ma manière. Tout ça maintient ma créativité et mon enthousiasme pour le basket. »