Dans le dur, Trevor Ariza va-t-il quitter Phoenix ?

En quittant Houston pour signer à Phoenix, moyennant un joli salaire de 15 millions de dollars, Trevor Ariza savait bien qu’il allait chuter au classement et connaître des résultats bien moins réjouissants.

Seulement, peut-être attiré par le discours de victoires lancé par Devin Booker, l’ancien champion NBA espérait sans doute vivre une saison plus haletante. C’est manqué. Et ses performances s’en ressentent aussi puisqu’il affiche 10 points de moyenne à 37 % de réussite.

« C’est une perspective différente », assure-t-il à The Athletic. « Même si j’aime gagner, parfois, il faut être celui qui encaisse les coups et demeure capable de se relever. Je dois enseigner à la nouvelle génération, aux jeunes joueurs comment se préparer et devenir de meilleur professionnel. »

Le champion 2009 fait contre mauvaise fortune bon cœur : « Actuellement, c’est la situation dans laquelle je me trouve, donc je ne suis pas inquiet. Je ne me plains pas. Je suis heureux d’être dans cette situation. La seule chose que je puisse faire, c’est espérer qu’on s’améliore chaque jour. »

Même son coach confirme qu’il est dans le dur.

« C’est un défi pour lui », explique Igor Kokoskov. « Globalement, il donne le meilleur de lui. Il est avec les gars, les encourage. Il est professionnel. »

Une cible idéale pour un candidat au titre ?

Selon les informations du New York Times, Ariza n’a plus que dix jours de torture à subir puisque les Suns pourraient le placer sur la liste des transferts dès le 15 décembre prochain – date à laquelle les free agent signés cet été peuvent être échangés. Comme la saison des Suns est déjà plombée, les dirigeants pourraient s’en séparer pour récupérer d’autres jeunes ou des choix de Draft.

Avec ses performances à Houston et malgré son contrat de 15 millions de dollars, nul doute que certaines franchises seront intéressées par son profil de « 3 & D » d’expérience. Pourquoi pas Philadelphie puisque Phoenix aurait des vues sur Markelle Fultz ? A moins qu’un retour à Houston ou Los Angeles ne soit dans les tuyaux…