Meilleur joueur du mois, Tobias Harris (27 points, 6 rebonds) et son acolyte Danilo Gallinari (24 points, 5 rebonds, 4 passes) ont géré le tout-venant face à la Nouvelle Orléans, et comme souvent, c’est Lou Williams (20 points) qui a porté l’estocade avec un tir décisif en fin de partie. Les Clippers s’imposent d’un rien face aux Pelicans (129-126) malgré les matchs de mammouth de Julius Randle (37 points, 8 rebonds) et Jrue Holiday (32 points, 14 passes). Anthony Davis termine quant à lui à 23 points et 13 rebonds…
L’attaque des Clippers à plein régime
Les Clippers prennent un bon départ avec Tobias Harris, tout juste auréolé de son titre de meilleur joueur de la conférence Ouest. Mais la Nouvelle Orléans ne l’entend pas de cette oreille et réagit par l’intermédiaire de Julius Randle, très énergique en remplacement de Mirotic dans le cinq. Cela dit, les Pelicans négocient mal la fin de la période qui est à nouveau dominée par Tobias Harris, qui reçoit le coup de main de Montrezl Harrell. Ces deux-là mettent à mal la défense de NOLA avec des paniers intérieurs, par-dessus Anthony Davis. Lou Williams pose la cerise sur le gâteau en fin de 1e quart avec le panier plus la faute de Jrue Holiday (36-29).
Le 2e quart-temps est une boucherie ! Dans le sens offensif du terme : 41-36. Les amateurs de défense peuvent détourner le regard face à cette opération Portes Ouvertes à peine masquée. Les Clippers prennent 10 points d’avance sans coup férir, derrière l’attaque de Williams mais aussi de Tyrone Wallace en sortie de banc. Pour les Pelicans, c’est encore Randle qui tient l’équipe à bout de bras avec ses 26 points à la pause ! Intenable, le taureau de NOLA s’impose dans la peinture mais Los Angeles joue encore mieux en attaque avec 65% de réussite aux tirs, record de la saison en 1ère mi-temps (77-65).
Lou Williams insensé
Les Clippers continuent de pousser les Pelicans au bord du nid en 3e quart. Harris est mis sur orbite par Gortat pour un alley oop assez atypique mais efficace. L’écart enfle dangereusement pour les locaux qui accusent jusqu’à 18 points de débours. Mais c’est alors que les Pelicans se rebiffent, avec un 21-4 qui les ramène non seulement sur les talons des Californiens (101-97) à la fin du 3e, mais sème le doute dans les têtes des Clippers. Solomon Hill se démène à défaut de mettre des points et Davis vient arracher un rebond offensif qu’il claque dedans pour redonner de la voix à son public.
Les Pelicans sont revenus dans leur match en 3e quart-temps mais la dernière période tourne encore à l’avantage des visiteurs du soir. Beverley enchaîne deux tirs à 3-points dans le coin et Los Angeles garde la main sur le match. Holiday et Davis combinent cependant pour remettre NOLA au sommet, avec 4 points d’avance même après un alley oop entre les deux hommes. Julius Randle (37 points) établit au passage un nouveau record en carrière !
La fin de match approche et prend la forme d’un match de cogneurs. Chaque équipe a l’occasion de repasser devant. Mais après un raté de Davis aux lancers, Lou Williams ne manque pas un tir très compliqué à 3-points au buzzer des 24 secondes. Après un échange de lancers-francs, E’Twaun Moore aura l’occasion d’égaliser mais son tir manque la cible. Vainqueurs 129-126, les Clippers continuent leur saison de poil à gratter ultime avec un superbe bilan : 16 victoires pour 7 défaites !
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Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.