Pourtant menés de 24 points par les Clippers, les Wizards se révoltent enfin !

Dans leur salle, les Wizards filaient tout droit vers un nouveau scénario catastrophe. Encore menés de plus de 20 points, par des Clippers toujours bien dans leur basket, John Wall, Bradley Beal (57 points à eux deux) et surtout les facteurs X Jeff Green (20 pts) et Tomas Satoransky (13 pts) en ont finalement décidé autrement. Cette révolte et cette victoire à l’arrachée (125-118) vont faire du bien à cette équipe qui avait en grandement besoin…

La première information de la soirée est donnée par Scott Brooks avec son cinq de départ. Dwight Howard blessé, il lance le jeune Thomas Bryant, vu à son avantage sur une courte séquence lors de la dernière sortie des Wizards. Brooks en profite également pour sortir un Markieff Morris en perte de vitesse pour introduire Kelly Oubre. Le coach est récompensé pour cet ajustement, dès la première possession, puisque Beal envoie Bryant au alley-oop. La suite, dans une Capital One Arena quasi à moitié vide, est beaucoup moins rose. Car les Clippers, en « back-to-back », ont un statut d’équipe de haut de tableau à l’Ouest à défendre. Ils le font très bien, surtout que les vieux démons défensifs des sorciers refont surface.

Harris est trop chaud

Tobias Harris en profite largement. Aucun Wizard ne parvient à couper l’élan du Clipper déjà « on fire » derrière la ligne à 3-pts. En face, John Wall déjoue. Tirs en première intention, pénétrations hasardeuses… Il va trop vite et manque de lucidité. Après une dizaine de minutes, le score est déjà sans appel : 18-40. Et Harris vient de scorer autant que toute l’équipe adverse ! Cette fois-ci, les huées tombent dès la fin de ce premier acte… Les débats s’équilibrent dans le second acte. Du moins, les Wizards parviennent à échanger les paniers avec leurs adversaires. Green et Satoransky font de bonnes rentrées mais toujours pas « stop » défensif.

Lou Williams prend le relais de Harris au « scoring » tandis que Danilo Gallinari semble avoir oublié son tir en Californie. L’ancien Wizard Mike Scott lui, ne se prive pas pour rappeler à son ancien public qu’il peut planter de loin. Résultat, toujours une vingtaine de points de retard à la pause (54-73). La révolte des locaux démarre, enfin, dans le 3e quart-temps. Fâché avec son tir extérieur jusqu’ici, Wall se réveille de loin. Son compagnon Beal, impliqué dans un violent choc tête contre tête avec Tyrone Wallace, s’occupe lui d’attaquer le cercle. Les deux hommes scorent 10 points chacun dans la période et Washington repasse sous la barre des 10 points (86-95).

John Wall retrouve sa lucidité

Les Wizards ont haussé d’un cran leur intensité défensive. Ils partaient de loin, il est vrai. Heureusement pour les Clippers qu’un certain Montrezl Harrell fait encore sa loi sous le cercle. Malgré son impact, Harris et les Clippers ont de plus en plus de mal à scorer et même à se créer de bons tirs face à l’agressivité retrouvée de Washington. Les coups de sifflet en faveur des visiteurs se font rare. Cette frustration envers les arbitres pousse d’ailleurs Lou Williams à élever la voix et à se faire expulser à quelques secondes du terme. En face, Jeff Green rentre deux nouveaux tirs primés, Morris un autre avec grâce à un Wall dans la fixation passe. Ce même Wall « drive » facilement Avery Bradley pour finir main gauche pour assurer la victoire.

La 6e seulement cette saison pour les Wizards (6v-11d) qui auraient la bonne idée de frapper un grand coup en s’imposant à Toronto dans trois jours. Les Clippers (11v-6d), dont la série de 5e victoires de suite prend fin, accueillent Memphis vendredi.

Comment lire les stats ? Min = Minutes ; Tirs = Tirs réussis / Tirs tentés ; 3pts = 3-points / 3-points tentés ; LF = lancers-francs réussis / lancers-francs tentés ; O = rebond offensif ; D= rebond défensif ; T = Total des rebonds ; Pd = passes décisives ; Fte : Fautes personnelles ; Int = Interceptions ; Bp = Balles perdues ; Ct : Contres ; +/- = Différentiel de points quand le joueur est sur le terrain ; Pts = Points ; Eval : évaluation du joueur calculée à partir des actions positives – les actions négatives.