« Je ne sais pas à quoi m’attendre », assurait il y a quelques jours Gordon Hayward, quant à son retour sur le parquet d’Utah. Des applaudissements chaleureux du public après ses sept belles premières années passées à Salt Lake City ? Des huées pour avoir quitté Utah et rejoint Boston avec un gros contrat à la clé ? Ou bien un peu des deux ?
Son coéquipier, Kyrie Irving, a un conseil simple à lui donner : dédramatiser.
« Il faut essayer de ne pas être trop concerné par les événements », juge le meneur. « Ça n’a pas d’importance, du tout. Je sais quel soutien et quel amour il a reçu ici. Gordon est une personne formidable. Il ne faut pas laisser la compétition être influencée par les opinions et les critiques des autres. S’ils le huent, tant mieux, si non, tant mieux aussi. Ça ne fait rien du tout, c’est juste du basket. […] Il a pris une décision pour sa carrière, sa vie et sa famille pour être mieux. Pas la peine d’en rajouter. »
Son discours ressemble de près à celui que Kyrie Irving avait tenu un an plus tôt, alors qu’il s’apprêtait à faire son retour à Cleveland, pour le match d’ouverture de la saison. Son ancien public lui avait réservé un accueil plutôt glacial…