Evan Fournier apprécie l’écoute de Steve Clifford

Les mois qui viennent diront si Steve Clifford est capable de faire des miracles avec le Magic, une équipe qui n’a plus connu les playoffs depuis 2012 et le départ de Dwight Howard. La bonne nouvelle pour le coach est que l’un de ses meilleurs joueurs, Evan Fournier, a déjà beaucoup de bien à dire de lui. À commencer par décrire ses qualités d’écoute.

« Tu peux avoir de vraies discussions avec lui », juge l’arrière tricolore. « Il n’est pas du genre : ‘Ok Evan, j’aimerais que tu fasses ceci ou cela’. C’est plus : ‘Que penses-tu de ceci ? Je te dirai ce que j’en pense après. On peut échanger et voir comment y arriver, car cela doit être bon pour toi et pour moi.’ On peut donc trouver un terrain d’entente. »

Evan Fournier voit ainsi un coach qui veut beaucoup interagir avec son effectif : « Disons que c’est un entraîneur qui se soucie de ce que ses joueurs ressentent tant que c’est pour le bien de l’équipe. » Une posture qui peut trancher avec celle affichée par les prédécesseurs de Steve Clifford, Scott Skiles ou encore Frank Vogel. Lors de son arrivée en Floride il y a deux ans, le coach arrivait avec une idée bien précise en tête : imiter le modèle qu’il avait mis en place à Indiana et faire d’Orlando une cité infranchissable en défense. Avec le succès qu’on connait…

Avec Steve Clifford, et son sens du détail et de la discipline, aucune solution miracle n’est mise en avant.

« On va faire comme la plupart des équipes NBA : suivre le rythme du jeu, circulation de balle et jeu intérieur – extérieur. On a fait du très bon travail la plupart du temps en présaison. Jusqu’à présent, encore une fois comme chez la plupart des équipes NBA, lorsque notre défense se met en place et que nous sommes physiques au rebond, notre défense est très bonne. Et quand le ballon passe par la raquette avant qu’on ne shoote, que nous jouons bien en rythme, nous avons une attaque de qualité. »

Ne reste plus qu’à appliquer ces principes élémentaires dans l’espoir qu’une place dans le Top 8 à l’Est soit au bout.