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Kevin Love se confie sur sa crise d’angoisse et son rôle de porte-parole

Dans la vie et la carrière de Kevin Love, il y aura un avant et un après 5 novembre 2017. Un soir de match, l’intérieur des Cavaliers a connu une crise d’angoisse, au point de s’écrouler dans le vestiaire.

« Mon coeur me frappait le torse. Je n’avais plus d’air dans mes poumons. J’essayais de me libérer la gorge pour respirer et j’avais mis ma main à l’intérieur de ma gorge » raconte-t-il aujourd’hui. « C’était terrifiant. Je pensais que je faisais un arrêt cardiaque. J’étais vraiment effrayé. J’ai vraiment cru que j’allais mourir. »

Emmené à l’hôpital, Kevin Love sera rassuré par les examens et les médecins, et il va découvrir qu’il a simplement fait une crise d’angoisse. Quelques mois après, il avait décidé d’en parler publiquement.

« Je voulais aider et si j’ai réussi ne serait-ce que pour une personne… »

Dans une lettre, publiée par The Players’ Tribune, le All-Star y décrivait les souffrances de cette fameuse soirée, et il mettait en lumière un sujet connu mais négligé dans le domaine du sport : la santé mentale.

Depuis sa courageuse confession, le All-Star a été récompensé pour sa prise de parole, salué par de nombreux joueurs qui ont décidé de le suivre dans ce combat. En clair, il en est désormais le porte-parole et un précurseur.

« Au début, c’était effrayant », reconnaît-il à ESPN. « Mais ça a changé mon état d’esprit. J’essaie de combattre la stigmatisation et pas seulement pour les sportifs, pour tout le monde. J’ai eu une discussion avec mon agent qui voulait s’assurer que je souhaitais bien faire tout ça, car cela allait devenir important médiatiquement. Mais je voulais aider et si j’ai réussi ne serait-ce que pour une personne, un gamin, dont la vie a changé alors… »

Son coéquipier de l’époque, LeBron James, était visiblement de cet avis. « Quand ma lettre est sortie, LeBron est venu me voir à l’arrière du bus, m’a tapé dans la main et m’a dit que j’avais aidé beaucoup de monde avec ça. C’était un moment unique. »

« La dernière chose à dire, c’est que c’est tabou »

L’aspect le plus important, pour Kevin Love, est d’avoir permis d’écarter momentanément la stigmatisation qui règne autour des soucis mentaux. Il a voulu déculpabiliser les personnes qui n’arrivaient pas à en parler autour d’elles et les pousser à s’ouvrir pour aller mieux.

« Je compose avec l’anxiété, mais je viens aussi d’une famille qui a une longue histoire avec la dépression », avait-il expliqué en février. « C’est difficile d’en parler, d’affronter ça. Il a fallu que je me dise : ‘Tu seras confronté à ça toute ta vie, donc comment vas-tu gérer ?’ La dernière chose à dire, c’est que c’est tabou, mais c’est comme ça. Je pense notamment à mon père (Stan Love, ancien joueur NBA) et cette génération où on ne parlait de rien, on gardait tout pour soi. Je sais que, quand les gens recherchent de l’aide et parlent, ça fonctionne vraiment. Pendant longtemps, je ne l’ai pas vu car je pensais ne pas en avoir besoin, qu’il fallait être un homme. J’aurais aimé avoir la présence d’esprit de le voir plus tôt mais chacun a son moment. »

Et celui de Kevin Love a tout déclenché.

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