Le Thunder prolonge Raymond Felton et fait exploser sa masse salariale !

Officiellement, le salary cap est fixé à 101 millions de dollars avec une marge d’environ 20 millions de dollars pour permettre aux franchises de dépasser ce cap sans pour autant tomber dans la « luxury tax ». On sait que les candidats au titre sont prêts à payer des millions de dollars de taxes supplémentaires, mais le record pourrait être battu par le Thunder.

Après avoir prolongé Raymond Felton pour un an et 2.4 millions de dollars, OKC se retrouve avec une masse salariale qui dépasse les 150 millions de dollars, et du même coup avec 150 millions de taxes à payer à la NBA ! Pourquoi une telle somme ? Car ils sont récidivistes et que la NBA punit davantage encore les équipes qui étaient déjà dans le rouge la saison passée.

Seule solution pour alléger la note, se séparer de Carmelo Anthony qui doit toucher près de 28 millions de dollars la saison prochaine. Rien qu’en se séparant de son contrat, le Thunder pourrait économiser près de 100 millions de taxes ! Autant dire que ça va devenir indispensable, et qu’on peut s’attendre, d’ici le début de saison, à ce que OKC le coupe, sans doute via la « stretch provision », pour étaler son salaire sur plusieurs saisons.

Stretch provision : mesure qui permet à une franchise de couper un joueur et d’étaler le restant de son salaire sur plusieurs saisons pour éviter de plomber son salary cap sur une seule saison. Les Nets avec Deron Williams ou les Hawks avec Jamal Crawford ont utilisé cette mesure récemment.

Luxury tax : en NBA, le salary cap n’est pas strict, et la NBA autorise les franchises les plus riches à dépasser le seuil fixé avec une marge de tolérance d’environ 20%. En l’occurrence, cette année, les franchises peuvent dépenser jusqu’à 123 millions de dollars. Ensuite, pour chaque dollar dépensé au-dessus de ce plafond, les franchises doivent verser la « luxury tax » à la NBA. Une sorte d’impôt qui peut coûter très cher puisque la punition est exponentielle, et les Cavaliers et les Warriors paient chaque année plusieurs dizaines de millions de dollars. Une somme reversée ensuite aux franchises, bonnes élèves, qui n’ont pas payé la « luxury tax ».