Letton est donné : Rodions Kurucs prêt à « botter les fesses » de Kristaps Porzingis

La Lettonie n’a jamais compté autant de représentants dans la grande ligue. Aux côtés de Kristaps Porzingis (Knicks) et Davis Bertans (Spurs) pourrait s’inviter l’ailier du Barça Rodions Kurucs (2m06, 20 ans), drafté par les Nets à la 40e position jeudi soir. Alors qu’il lui restait un an de contrat à honorer en Catalogne, où son club a fixé sa clause de sortie à 3 millions d’euros, Brooklyn aurait finalisé un « buyout » pour lui faire signer un contrat de quatre ans.

De quoi motiver Rodions Kurucs et le projeter sur la saison prochaine, lui qui en a déjà pris plein les yeux au soir de la Draft, alors qu’il espérait apparemment atterrir à Brooklyn. À 10 minutes du Barclays Center, on trouve le sacro-saint Madison Square Garden des Knicks, désormais portés par son compatriote Kristaps Porzingis. Et forcément, la perspective d’un duel à distance avec la nouvelle star lettone a été évoquée lors de sa conférence de presse de présentation.

« Je ne le connais pas plus que ça, on a un peu parlé. Je n’ai pas encore joué avec lui en équipe nationale, j’espère le faire un de ces jours » a-t-il répondu avant d’être assez direct à l’idée d’affronter « The Unicorn » en NBA : « Bien sûr, et lui botter les fesses ».

Dzanan Musa se souvient très bien de lui…

Présenté comme un ailier fiable à 3-points avec un bonne qualité de passes et de finition par Sean Marks, le GM des Nets, Rodions Kurucs est aussi capable d’évoluer en 4 dans un cinq « small ball » à la manière de Davis Bertans aux Spurs.

S’il n’aura pas laissé un grand souvenir à Barcelone, où il a très peu joué ces trois dernières années, il a en revanche marqué l’autre choix des Nets, le Bosnien Dzanan Musa (29e pick) lors de leur première rencontre. Ce dernier s’est empressé de reprendre l’expression imagée de son futur coéquipier.

« J’ai joué mon premier match en équipe nationale contre ce gars. Il nous avait bottés les fesses. Il avait scoré genre 20, 30 points, avait dunké sur nous au moins huit fois. Donc je me rappelais bien de ce joueur ».

Reste à espérer pour les Nets que Rodions Kurucs, qui avait déjà tapé dans l’oeil de plusieurs franchises avant la Draft 2017, soit aussi brillant dans la grande ligue. Son éthique de travail pourrait l’aider en ce sens : « Quand j’étais jeune, je ne pouvais pas imaginer ma vie sans le basket. Je m’entraînais tous les jours, je travaillais tous les jours. Je n’avais pas réalisé que j’en serais là aujourd’hui ».