Les Blazers sont l’équipe la plus chaude du moment en NBA, surfant sur une série de 10 victoires de rang. CJ McCollum est revenu pour Basket USA sur cette énorme dynamique de Portland. Il a également fait référence à la sortie de son coéquipier Evan Turner à propos de son salaire justifié.
Vous en êtes à 10 victoires d’affilée, est-ce que vous vous sentez un peu invincibles ?
« Non, pas du tout. On a gagné dix matchs de suite mais on ne sent pas du tout invincibles. On joue simplement du bon basket en ce moment. On jouait à la maison et on a remporté des matchs qu’on devait gagner. »
À partir de combien de victoires peut-on se sentir invincible ?
« Personne n’est invincible. Même Jordan a perdu ! Et il était le plus proche de ce qu’on peut appeler invincible. On est une équipe solide qui produit du beau jeu en ce moment, mais on a encore du chemin à parcourir pour assurer cette troisième place et faire notre run en playoffs. »
Comment avez-vous trouvé Jusuf Nurkic, un élément important pour la suite des opérations ?
« Bien meilleur. Il a été excellent à la finition près du cercle. Et il a aussi été très bon dans la dissuasion, ainsi qu’aux rebonds. Il a été agressif toute la soirée. Je lui ai dit que je ne l’avais pas vu autant dunker depuis l’année dernière. Il a souri… mais il sait que j’ai raison ! »
Vous sentez-vous respecté à votre juste valeur en NBA ?
« J’obtiens le respect que je mérite tous les quinze jours [sourire, avec son salaire]. Je pense que beaucoup de gars seraient d’accord avec moi. Evan (Turner) l’a dit récemment par exemple [rires] ! Non, je me sens très respecté. On est à la 3e place en ce moment mais il nous faut encore 4 victoires pour se qualifier en playoffs. On doit continuer à gagner des matchs. C’est sur ça qu’on se concentre, on se fiche de savoir ce que les gens pensent ou si on ne parle pas de nous. Si on gagne, tout se met naturellement en place. »
Comment qualifieriez-vous les performances actuelles des Blazers du coup ?
« On joue du bon basket. Du basket rondement mené. Pendant 48 minutes pour l’essentiel. On a parfois des petites baisses de tension mais notre défense cette année a été suffisamment solide pour tenir le résultat, pendant 46, 47 minutes. Notre intensité et notre concentration sont plus élevées, et c’était déjà le cas après le All Star Break ces deux dernières saisons. »
Propos recueillis à Portland