Timofey Mozgov, le 3-points comme récompense

Ainsi que nous l’ont confié Jonas Valanciunas ou Jakob Poeltl plus récemment, les pivots sont de plus en plus encouragés à travailler leur tir à 3-points. Pas vraiment pour devenir des snipers mais simplement pour participer au mouvement général.

Du côté de Brooklyn, Kenny Atkinson utilise ainsi le 3-points comme une sorte de récompense avec Timofey Mozgov. 

« Il y a un peu de ça, c’est sûr », sourit Kenny Atkinson dans le New York Times. « Hey, Timmy, si tu défends et que tu te bats aux rebonds, on te laissera shooter à 3-points de temps en temps. Non, mais il a vraiment bien compris son rôle. Il s’en sort très bien. »

Après avoir commencé à 2/3 de loin en présaison, Timofey Mozgov est retombé à la réalité avec un 2/9 en ce début de saison. Mais l’ancien des Cavs et des Lakers a le feu vert pour envoyer quand il est ouvert.

« Si tu ne shootes pas, tu ne marques pas. Ce n’est pas comme si j’allais être derrière la ligne à 3-points pendant tout le match. »

Restant sur trois défaites, les Nets sont rentrés dans le rang dans la conférence Est. Mais Kenny Atkinson compte bien conserver ce modus vivendi avec son intérieur.

« Si tu es intérieur comme Timo, la plupart des entraîneurs te feront jouer au poste bas, à faire le ménage, prendre les rebonds et poser les écrans. Quand l’entraîneur te donne enfin un peu de liberté, ça ouvre beaucoup de perspectives », conclut Joe Harris, le spécialiste du 3-points à Brooklyn. « Kenny lui a dit : tu peux prendre des tirs à trois points mais pas de step back. Mais je crois qu’il ne veut voir personne prendre des step back à 3-points. »