Alan Anderson fait du pied à Minnesota

Alan Anderson fait partie, à son grand désarroi, des derniers free agents n’ayant pas trouvé chaussure à leur pied, ni même d’invitation à un training camp. Conscient de de sa faible cote de popularité, l’arrière/ailier de 34 ans assure pourtant avoir encore quelques minutes à donner pour un banc NBA.

« Je sais que je ne vais pas jouer 30 minutes par soir, je ne m’attends pas à ça. Je pense juste pouvoir être là quand on a besoin de moi, quand quelqu’un a besoin de respirer. Je peux encore jouer. »

Approché par Brooklyn, Toronto, New York et Minnesota, le vétéran aurait aimé pouvoir tenter sa chance chez les Wolves. Ça aurait été une formidable manière de boucler la boucle pour le natif de Minneaoplis.

« Ça vaudrait tout l’or du monde » assure-t-il à AP. « Ma mère est là-bas, mon frère aussi, ainsi que mes amis d’enfance. Quand je joue, je donne tout ce que j’ai. Qu’est-ce qu’on dit déjà ? Que la maison est là où se trouve le coeur ? Minneapolis est ma maison. Donc ce serait tellement spécial si je jouais pour ma maison. »

Ce serait également l’occasion pour lui de montrer aux jeunes locaux un bel exemple de réussite.

« Qui ne voudrait pas retourner là où sont ses racines ? » se demande-t-il. « Être un modèle, quelqu’un de visible, issu de la ville, de l’Etat, que les gamins peuvent voir. Pour comprendre que c’est possible. »

Tom Thibodeau a bien reçu le message…