[Programme du jour] Les shooteurs italiens placés face au défi serbe

Après la qualification de l’Espagne et de la Slovénie en demi-finale, place aujourd’hui aux deux derniers quarts de finale.

D’abord avec une rencontre entre deux équipes qu’on n’attendait peut-être pas à pareille fête, la Grèce et la Russie. Avant que l’Italie de Marco Belinelli ne s’attaque à la Serbie pour un nouveau gros coup d’Ettore Messina ?

17h45 : Grèce – Russie

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On disait l’équipe au bord de l’implosion et il est vrai que la Grèce a frôlé l’élimination en phase de poules, avec un match tendu face à la Pologne pour arracher son billet pour Istanbul.

Mais même privés de Giannis Antetokounmpo, les Grecs ont de la ressource et se sont offerts la Lituanie en 1/8e de finale, piégeant des Baltes pourtant premiers de leur groupe. Il faut dire que Kostas Sloukas s’est imposé comme l’arme principale de l’équipe, bombardant les adversaires de loin avec précision : 16.2 points de moyenne à 61% de réussite à 3-points !

Quant à Ioannis Bourousis, transparent en début de tournoi au point de sortir du cinq, il a enfin décidé de jouer. Et derrière, c’est toute la Grèce qui respire mieux, à l’image d’un Nick Calathes plus agressif.

En face, les Grecs vont cette fois retrouver une Russie qu’on n’attendait pas à ce niveau de jeu. Face à la Croatie, Alexey Shved a encore livré un récital. Monstrueux de talent et d’insouciance, le meneur/arrière du Khimki Moscou a bouclé la rencontre avec 27 points et 12 passes en 32 minutes sur le parquet…

L’ancien des Wolves porte le jeu de son équipe, aidé par un imposant Timofey Mozgov qui peut profiter de ses passes ou encore des soldats Andreï Vorontsevitch et Vitaly Fridzon. Si la Grèce parvient à frustrer Alexey Shved et limiter son influence offensive, l’équipe a toutes les chances de se hisser en demi-finale. Par contre, si elle le laisse exprimer trop facilement son talent, comme ce fut le cas face à la Croatie, elle s’expose à une mauvaise surprise.

20h30 : Italie – Serbie

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Jusqu’à présent, la Serbie a fait le travail, sans véritablement impressionner. Il faut dire que l’équipe de Sasha Djordjevic doit faire avec une cascade de forfaits, et pas des moindres puisque Milos Teodosic, Stefan Markovic, Nikola Jokic, Nemanja Bjelica ou encore Miroslav Raduljica ne sont pas à l’Euro…

Du coup, c’est Bogdan Bogdanovic qui est le leader incontesté du groupe, la hiérarchie étant plus floue derrière. Même s’il est très efficace sur son temps de jeu, Boban Marjanovic (13 points et 4.5 rebonds en 16 minutes) est ainsi utilisé en sortie de banc, et le groupe a dû mal à défendre, encaissant beaucoup de points depuis le début de la compétition. À l’image du 1/8e face à la modeste Hongrie, où les Serbes n’ont jamais totalement réussi à se mettre à l’abri.

Or en face, l’Italie arrive sans pression pour ce quart de finale. Danilo Gallinari blessé en préparation et Alessandro Gentile également absent, Ettore Messina fait avec ce qu’il a, guidé par Marco Belinelli et Luigi Datome.

Face à la Finlande, les joueurs transalpins ont néanmoins donné une leçon d’intensité à des Finlandais qui possédaient des qualités similaires au shoot, mais qui n’ont pas su répondre à l’intense défi physique de la Squadra Azzura. S’ils affichent la même dureté face à la Serbie, et qu’ils sont dans un bon jour au niveau de l’adresse, les hommes d’Ettore Messina peuvent lui offrir un match de plus à la tête de la sélection. L’assistant des Spurs quittera en effet ses fonctions après la compétition.