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Adversaires ou coéquipiers, Alonzo Mourning raconte les batailles avec le Shaq

Shaquille O’Neal et Alonzo Mourning. Deux monstres physiques, deux mammouths d’une ère révolue, celle des pivots lourds, rugueux, dominants. Deux hommes qui se sont rentrés dedans pendant une décennie. Pas le métier le plus tranquille au monde d’après Zo.

« Il était plus grand que moi. Il savait utiliser son poids, il s’appuyait sur vous tout au long d’un match. Ça vous usait » confie-t-il pour Sports Illustrated. « Il a tiré le meilleur de moi, vraiment. On était deux compétiteurs, on s’est vraiment battus et on s’est tirés vers le haut. »

Puis les deux joueurs se sont retrouvés à Miami en 2005. Zo revient alors à la maison après la greffe d’un rein tandis que Shaq a quitté Los Angeles quelques mois auparavant pour gagner un titre sans Kobe Bryant. Une promesse qu’il fait aux habitants de Miami et à ses coéquipiers.

« C’était une expérience incroyable simplement parce qu’il ne s’agissait que de gagner » se remémore-t-il avec nostalgie. « Il avait trois titres, je voulais y arriver. Il avait pris un engagement verbal envers la ville de Miami, celui de ramener le titre à la maison. Il savait au fond de lui qu’il pouvait le faire tout seul. Il s’est entouré de joueurs affamés, qui était là depuis 10 ou 12 ans. On avait tous soif de victoires. On a saisi cette opportunité ensemble et ça a rendu la chose plus belle. »

« C’était comique parfois »

En juin 2006, la bande à Pat Riley ramène – comme promis – à South Beach, le premier titre de l’histoire du Heat, le seul de la carrière d’Alonzo Mourning en 15 saisons. Ce dernier sera toujours reconnaissant envers O’Neal de l’avoir aidé à gagner cette bague, mais l’ancien Hornet peut aussi se féliciter de lui avoir donné du fil à retordre au quotidien, de l’avoir poussé à se surpasser.

« C’était des batailles. C’était comique parfois. Il ne voulait pas que je le maîtrise et je ne voulais pas qu’il me maîtrise. On était toujours dans des équipes différentes, j’étais en rouge, lui en blanc. On s’est battus à l’entraînement mais c’était marrant. Une fois de plus, il a tiré le meilleur de moi. Je faisais tout ce qu’il fallait pour être prêt. Il y avait des fois où il me disait de ralentir à l’entraînement parce que j’en faisais trop. À ce moment-là je le regardais et je luis disais : ‘Ecoute mec, je ne veux pas entendre ça car quand tu auras des fautes, je suis celui qui devra te remplacer’. On avait de l’expérience mais on se tirait mutuellement vers le haut. »

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