En deux étés, les Celtics viennent de signer Al Horford et Gordon Hayward, alors que pendant des années, ils éprouvaient des difficultés à attirer des All-Stars.
L’histoire de la franchise, l’argent disponible et les récents résultats sportifs sont autant de solides arguments pour convaincre des stars de rejoindre Boston. Mais pour Danny Ainge, il existe une explication encore plus probante.
« Car ils sont fascinés par Brad Stevens », explique Ainge pour ESPN.
Pourquoi ? Parce que le jeune coach des Celtics impose tout simplement sa finesse intellectuelle lors des rendez-vous avec les joueurs.
« Il parle d’un point du vue du coach, et comment il imagine le joueur s’adapter à son jeu », poursuit Ainge. « Il le fait avec les statistiques, les données avancées et les montre sur un tableau. Ce n’est pas superficiel et je pense que les joueurs le voient. Il ne dit pas seulement ‘tu dois venir à cause des statistiques’, c’est plus réel. Les joueurs apprécient sa franchise. »
Pour Gordon Hayward, on l’a déjà dit, l’influence de l’histoire des Celtics, ainsi que le souvenir et l’envie d’évoluer à nouveau avec Stevens ont fait la différence. Mais aussi les performances techniques et tactiques de son ancien coach.
« Je sais que Brad est un génie pour utiliser le mieux possible les talents offensifs et défensifs des joueurs. »
Référence tactique de la ligue, implication minutieuse lors des rendez-vous avec les free agents, aspect affectif important avec ses joueurs, Stevens commence à multiplier les points communs avec Gregg Popovich.