Les Hornets encore meilleurs en défense ?

A deux semaines de la reprise de l’entraînement, Steve Clifford a fait le point sur son effectif dans le Charlotte Observer. Après une belle saison, le technicien des Hornets doit composer avec les départs de plusieurs joueurs importants, comme Jeremy Lin, Courtney Lee et Al Jefferson, mais il est très satisfait de ses recrues.

« On n’a sans doute plus autant de points dans notre effectif. On a perdu beaucoup en attaque » souligne-t-il. « Mais je pense qu’on trouvera une solution. On a le potentiel pour mieux défendre. Michael Kidd-Gilchrist est de retour et c’est un défenseur extérieur d’élite. »

« Roy Hibbert a besoin d’un plan bien défini »

Pour remplacer l’offensif Jefferson, l’équipe a opté pour le défensif Roy Hibbert. Un joueur au fond du trou depuis quelques saisons.

« A propos de Roy, c’est juste une question de l’aider à retrouver son ancien niveau. C’est un protecteur du cercle, mais il peut aussi jouer en attaque. S’il se rapproche de son niveau aux Pacers, il nous apportera une dimension que nous n’avions pas. C’est un bosseur et quelqu’un qui pense d’abord à l’équipe. Il a juste besoin d’un plan bien défini. Ce n’est pas Al Jefferson mais je n’avais pas réalisé qu’il pouvait être un très bon attaquant. Il peut passer et prendre de bonnes décisions. »

Estimant en revanche que l’équipe a beaucoup perdu en Jeremy Lin par son pouvoir de pénétration et sa capacité à jouer meneur et deuxième arrière, Clifford apprécie tout de même de voir débarquer Ramon Sessions, un habitué du rôle de deuxième meneur, et Marco Belinelli, idéal pour remplir ce rôle de joker.

« C’est un joueur de rotation confirmé, qui peut jouer dès maintenant » explique-t-il pour justifier d’avoir lâché le 22e choix de la draft. « Vous ne trouverez pas un rookie en 22e position capable de faire ça. Je sais que les gens adorent la draft, mais ça n’existe pas. »

Sixième de la conférence Est, Charlotte peut-il grimper quelques échelons ?

« La conférence Est est bien meilleure qu’elle ne l’était. Il y a environ neuf équipes qui peuvent se dire qu’elles sont assez bonnes pour terminer 4e. Il n’y a pas beaucoup de différence entre nous tous. »