Si tout le monde s’éclate en ce moment chez Team USA, DeMarcus Cousins fait partie de ceux qui profitent le plus de l’expérience. Celle-ci vient à peine de commencer avec quelques boucheries en amical avant d’aller à Rio, mais le pivot des Kings a déjà pris ses marques à l’image de ses 21 points et 11 rebonds face à la Chine. Et ce, malgré que les consignes du staff ne soient pas très reluisantes.
« Ils sont clairs sur ce qu’ils attendent de nous » explique l’intérieur. « Prendre des rebonds, défendre, courir, faire tout le sale boulot comme on dit. »
Le boulot, Team USA le fait plutôt bien puisqu’elle a écrasé tous ses adversaires pour l’instant, sans jamais être inquiétée. Pourtant, à l’image d’un Mike Krzyzewski insatisfait, Cousins explique que Team USA a encore du pain sur la planche (ce qui ne va pas rassurer ses adversaires).
« Nous sommes loin du niveau où nous devrions être » abonde-t-il. « On fait encore beaucoup d’erreurs, on perd beaucoup de ballons, bêtement. On donne beaucoup de paniers faciles, on a encore du chemin à faire. »
Le soutien des Kings
Si tout se passe bien en sélection nationale, l’ambiance n’est pas au beau fixe en club. L’ancien Wildcat fait comprendre depuis plusieurs semaines qu’à l’instar de Rudy Gay, il a parfois du mal à comprendre la direction prise par sa franchise. Malgré tout, il a apprécié la présence de ses dirigeants au premier rang de l’Oracle Arena.
« C’est toujours bien d’avoir le soutien de l’équipe. Je suis content qu’ils aient été comme ça tout au long du processus. »
Mais avant d’avoir une équipe compétitive à Sac-Town, le pivot patiente en appréciant le contraste estival que lui offre Team USA.
« Je prends beaucoup de plaisir » confirme-t-il. « Je suis dans un super groupe, qui rigole et plaisante toute la journée, on aime la compagnie de chacun. Le basket est quelque chose qu’on adore tous et c’est un super moment. »
Prend-il des notes de ce qu’il vit actuellement ?
« Absolument. Je vais essayer de voir si je ne peux pas ramener les trois points en transition de Carmelo à Sacramento. »