Touché, tout comme Rick Carlisle, par le licenciement surprise de son ami Kevin McHale, Mark Cuban sait pertinemment que le jeu des chaises musicales est le lot de tous les coaches en NBA, et dans le sport en général.
Toutefois, il souhaite bien du courage aux Rockets, qui vont devoir chercher un successeur à celui qui les avaient menés en playoffs trois années de suite.
« Comme je l’ai déjà dit, la chose la plus difficile à faire pour un propriétaire NBA, c’est d’engager un coach, » rappelait-il au Boston Globe. « La plus facile, c’est de virer un coach. La raison pour laquelle c’est si difficile d’en trouver un, c’est parce que les coaches sont excellents lors des entretiens. Ils savent exactement quelles sont vos faiblesses et vous vendre les solutions à ces faiblesses. Donc c’est très difficile de choisir le bon. Je dirais que c’est 90% de chance. »
Les qualités techniques ne sont évidemment pas la seule chose pour définir la valeur d’un coach. Il y a l’humain, si cher à Greg Poppovich ou encore la façon de faire passer son message, voire de l’adapter car celui-ci pourrait passer dans une équipe et pas dans une autre.
Bref, comme le dit Mark Cuban, trouver le bon coach n’est pas simple. Alors, lorsqu’on met la main dessus comme lui avec Rick Carlisle (aux Mavs depuis 2009 et prolongé récemment pour cinq ans), on ne le lâche plus !
« Vous l’épousez. Vous lui passez la bague au doigt. »
En espérant que celui-ci vous rende la pareille, comme Rick Carlisle l’avait fait en 2011 en offrant son premier titre à Mark Cuban et aux Mavericks.