Même si on a retenu son dunk de la victoire face à Boston, avec la faute s’il vous plait, DeMar DeRozan a accompli davantage mercredi.
En effet, grâce ses 23 points, l’arrière des Raptors peut désormais se vanter d’être le quatrième meilleur scoreur de l’histoire de la franchise puisqu’il a dépassé Morris Peterson, l’homme qui a disputé plus de matches que n’importe qui sous le maillot de la franchise canadienne (542).
« C’est vraiment dingue car c’est une chose à laquelle je ne prêtais pas du tout attention et je le réalise seulement… » expliquait-il après la rencontre alors qu’il venait tout juste d’apprendre la nouvelle. « Vous savez, c’est dans les livres pour toujours. Honnêtement, c’est dingue quand j’y pense. »
Créés en 1995, les Raptors sont une franchise jeune dont les livres d’histoire ne demandent qu’à être remplis et sans le savoir, DeMar DeRozan s’y emploie à merveille puisqu’il ne lui manque que 70 points pour gravir encore un échelon (Andrea Bargnani avec 6 581 points) et s’installer sur le podium, encore loin derrière Vince Carter (9 420) et Chris Bosh (10 275).
Présent à Toronto depuis 2009, DeMar DeRozan pourrait bien, sauf transfert, se retrouver en tête de ces deux classements d’ici la fin de son contrat en 2017… à moins qu’il ne décide de quitter le club en 2016, comme la « player option » dont il dispose le lui permet.
« C’est un gars sur lequel vous pouvez compter. C’est un gars qui peut réussir un nombre de choses incalculables. C’est un gars dont le sang coule en rouge, » logique oui, mais Patrick Patterson, son coéquipier, fait ici référence à la couleur des maillots. « Les Toronto Raptors comptent pour lui. La ville compte pour lui. Les fans aussi. Ça se voit à chaque match. Il y met tout son coeur et toute son âme à chaque fois qu’il revêt ce maillot, il joue avec tellement de fierté. »
Après plusieurs années galères, les Raptors et les fans peuvent aussi être fiers de la belle ascension de DeMar DeRozan, All-Star pour la première fois en 2014 et champion du monde cet été, et espèrent probablement que cette fois-ci, leur idylle ne tournera pas en eau de boudin.