Draft 2014 : la fiche de Zach LaVine (UCLA)

Depuis 24 heures, Zach Lavine fait le buzz avec son bond mesuré à 1m17 lors d’un workout avec les Lakers. Sorte de Russell Westbrook 2.0 avec quelques centimètres de plus, Lavine était le 6e homme de UCLA, et sa cote ne cesse de grimper, jour après jour. Au-delà de ses qualités athlétiques hallucinantes, la plupart des scouts voient en lui un potentiel incroyable. Un vrai prospect qui devrait exploser dans deux ans. Son modèle : Jamal Crawford.

Sa saison

La belle saison de Zach LaVine n’a pas forcément été médiatisée à sa juste valeur. Alors que toute l’attention s’est tourné vers le « Big 6 » (Embiid, Ennis, Gordon, Parker, Randle, Wiggins), l’arrière d’UCLA a dépassé toutes les attentes en livrant une campagne solide de bout en bout… ou presque. Très régulier pendant la saison régulière avec des pointes à 21 points face à Nevada et 19 points face à Arizona State, il a en revanche disparu des radars pendant la March Madness (2,7 points de moyenne). Il a tout de même largement contribué à la bonne saison des Bruins, champions de la Pac-12 au nez et à la barbe de l’équipe d’Arizona. Mais qu’à cela ne tienne, le bilan reste incroyablement bon pour un joueur qui n’était classé que 50e meilleur prospect à sa sortie de High School. Tombé sous le charme du joueur, le coach Steve Alford s’est servi de LaVine comme sixième homme de luxe. La percussion et les qualités athlétiques de ce dernier ont fait merveille face à des adversaires qui n’avaient pas les armes pour l’arrêter.

Notre avis

On sait que la NBA aime les joueurs à fort potentiel athlétique même s’ils ont encore tout à apprendre et Zach LaVine entre dans cette catégorie. Est-il prêt pour avoir un impact en NBA ? Non, loin de là. Son jeu est encore très brut à tous les niveaux ou presque et une saison en NCAA en tant que titulaire ne lui aurait fait que du bien. Mais LaVine, dont la cote n’a cessé de grimper jusqu’à le placer en position de « Lottery Pick » n’a pas hésité à saisir sa chance plutôt de prendre le risque de chuter dans la Draft l’an prochain (à la James Michael McAdoo ou Mitch McGary). Sa plus grande qualité reste évidemment son physique. Monté sur ressort, LaVine a tout pour remporter un jour le concours de dunks. Très explosif, rapide et agile, LaVine doit maintenant mettre ses qualités athlétiques au service de son jeu. Relativement bon shooteur à 3-points, il est en revanche moyen aux lancers-francs et doit progresser en défense et dans sa vision du jeu s’il doit être amené à jouer « combo-guard ». Il devra également prendre du volume pour tenir le choc en NBA. L’idéal pour lui serait d’être envoyé en D-League afin de bénéficier d’un bon temps de jeu avant de véritablement lancer sa carrière en NBA. Le potentiel est là mais LaVine a encore beaucoup de travail avant de pouvoir prétendre à un vrai rôle chez les professionnels.