Metta World Peace est devenu pote avec son agresseur d’Auburn Hills

« Malice at the Palace »: le match de boxe qui ne devait pas en être un. Don King n’y était pour rien promis juré, David Stern a désigné un autre coupable, Ron Artest le honni.

Près de huit ans après l’incident, l’ailier est revenu en grâce sous le nom de Metta World Peace. Rédemption réussie pour Ron-Ron qui depuis son arrivée dans la Cité des Anges se façonne une autre image.

Il a même retrouvé son agresseur d’Auburn Hills pour une réconciliation contée par ses soins sur une radio. On ne pouvait pas passer à côté surtout qu’ils sont devenus amis…

Son nom est John Green. Son quart d’heure de gloire warholien ? Avoir jeté son Coca Light au visage de Ron Artest à Auburn Hills, induisant ainsi ce qui est resté à ce jour comme la plus grosse baston de l’histoire de la NBA. Huit ans après, invité dans le show radiophonique de ESPN, Artest s’est livré à une superbe confidence : il a retrouvé Green et fait la paix avec lui, histoire de passer le message que le pardon est une vertu. Voici l’histoire de retrouvailles pas comme les autres raconté par MWP en personne.

« Il y a quatre ans j’ai cherché à entrer en contact avec John Green, le gars qui m’a lancé sa bière à Detroit. J’en ai parlé à Dave en lui disant « il faut mettre la main sur ce gars et faire une interview ». Mon staff ne voulait pas, ils étaient tous sceptiques en disant que ça allait créer la controverse. Mais moi je me disais que les gens adoreraient me voir parler avec John Green après toutes ces années, ça serait historique et ça permettrait de montrer qu’après t’être battu avec quelqu’un, tu peux quand même devenir son ami par la suite, qu’il ne faut pas garder de la rancoeur toute sa vie. J’ai alors lancé un appel sur Twitter où j’offrais un déjeuner à quiconque me permettait de retrouver Green. Et ça a marché. J’ai eu son numéro de domicile. J’ai appelé et suis tombé sur sa femme.

– Excusez-moi madame, est-ce que je pourrais parler à John Green s’il vous plait ?

– De la part ?

– De Ron Artest

– Vous n’êtes pas sérieux , c’est impossible

Puis John a pris le combiné, c’est comme si on se connaissait depuis longtemps.

– Hey John, comme ça va ?

– Salut Ron, comment ça se passe pour toi ?

Il y a tout de suite eu de bonnes sensations. Et tout le monde va pouvoir constater qu’on est ami puisqu’on va venir ensemble dans cette émission un jour faire une interview ensemble. On a eu une super conversation au téléphone, notamment sur les gosses et la banlieue.

Qu’on l’aime ou pas, Ron Artest est un doux dingue qui anime la NBA comme personne. Un clown bad boy unique dans le milieu. LA peut se préparer à une année de folie, dans tous les sens du terme.

« Ron est un bon gars, commente son « agresseur ». Il a fait une erreur ce soir-là, mais moi aussi. Finalement, on se ressemble. Nous sommes des gens passionnés, et on est capables de dire lorsqu’on a tort. Et puis, Ron est quelqu’un de très doux. Lorsqu’il me parle, j’ai l’impression d’être avec Michael Jackson. Il s’est excusé, et tout est oublié. »

En bonus : la célèbre baston à Auburn Hills

https://www.youtube.com/watch?v=N37H1kSDvJc