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Les dégâts du lockout : l’exemple de Cleveland en 1999

Gérer un lock-out, c’est compliqué pour les clubs et les joueurs. Aucun contact permis entre les deux parties, c’est donc aucun automatisme, aucun vécu et surtout aucune contrainte d’hygiène et physique.

Les joueurs n’ayant pas le droit d’utiliser les infrastructures des clubs. Ils sont en situation de chômage technique et deux choix s’offrent à eux : s’entretenir physiquement et d’un point de vue basket ou se laisser aller et attraper le syndrome « Shawn Kemp ».

Garder son poids de forme

Les Cavaliers de Cleveland ont un très mauvais souvenir du lock-out de la saison 1998-99. le All Star de l’équipe, Shawn Kemp est revenu en février avec 15 kilos en trop. Mike Fratello, le coach de l’époque le raconte au Plain Dealer.

« Il était vraiment très honnête à ce sujet. J’ai dit ‘Shawn, comment est-ce arrivé ?’ Il a répondu, ‘Coach, je ne pensais pas que nous allions reprendre… »

C’est là le grand danger, et la grande erreur de Kemp a l’époque. Si au fur et à mesure du temps, un accord n’est pas trouvé, cela ne veut pas dire pour autant qu’il n’y aura pas de saison. Et ce danger en appelle d’autres, comme l’a montré la saison des Cavs en 1999.

Malgré les efforts mis en place, la situation de Kemp n’a jamais évolué dans le bon sens.

« Le nutritionniste de Cleveland l’a mis au régime, mais Shawn n’a pas eu la discipline d’y adhérer. Nous lui avons même proposé d’avoir un chef chez lui pour lui préparer les repas. J’ai dit à Shawn la même chose que j’avais dis à Mel Turpin des années plus tôt : je ne veux pas que quelqu’un joue pour moi et qu’il pèse plus que moi. Cela n’a pas fonctionné non plus »

Une avalanche de mauvaises nouvelles

Alors que le club avait fait les playoffs en 1998, il a souffert de la prise de poids de Kemp malgré ses statistiques (20.5 pts – 9 rbds) et des blessures de ses joueurs.

« C’est très vite devenu une saison désastreuse et ça m’a coûté mon travail ainsi que celui de Wayne Embry (le GM). Ce lock-out a eu des effets sur un tas de gens » explique Fratello.

Earl Boykins, le second plus petit joueur de l’histoire de la NBA était à Cleveland cette année-là. Alors rookie, il raconte, comment il a dû gérer sa saison sans summer league.

« Je pense que c’est plus difficile pour les jeunes joueurs, car ils ne savent pas. Vous pouvez travailler tout ce que vous voulez. Vous pouvez même bosser contre les gars de NBA. Mais tant que vous n’êtes pas en NBA, comme dans un camp d’entraînement, c’est totalement différent. C’est la partie la plus difficile du lock-out. Vous ne pouvez pas vous préparer correctement à une saison NBA … surtout avec des camps réduits. »

Malgré une superstar en la personne de Kemp et des rookies qui avaient été prometteurs (Zydraunas Ilgauskas), les Cavs ne réussiront pas leur saison, seulement 22 victoires pour 28 défaites dont 10 dans les 11 derniers matches. Et un constat de Boykins, qui sonne comme un message aux joueurs actuels.

« Personne ne veut être le prochain Shawn Kemp… »

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