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Pourquoi et comment James Dolan bannit les fans des Knicks

NBA – Le propriétaire des Knicks assume pleinement le recours à la reconnaissance faciale pour mettre à l’écart les fans qui s’en prennent à lui personnellement.

James Dolan« En tant que propriétaire d’un club de sport professionnel à New York, on est mal-aimé jusqu’à sa mort. » James Dolan en est conscient depuis près de 25 ans, période à laquelle il a récupéré les Knicks et les Rangers, achetés par son père quelques années plus tôt. Dans la mégalopole new-yorkaise, où « tous les supporters se prennent pour le propriétaire ou le GM », le dirigeant sait qu’il a une cible permanente dans le dos.

Les mauvais résultats des Knicks des deux dernières décennies s’accompagnent mécaniquement d’une vague de critiques envers le propriétaire des lieux. Selon lui, deux types de supporters se présentent ainsi au Madison Square Garden : ceux qui viennent s’amuser ; ceux qui sont dans le conflit et se comportent de manière inappropriée.

Alors plutôt que de rester passif face à ce mécontentement ambiant, le propriétaire a préféré prendre le taureau par les cornes quant à la seconde catégorie, qui doit, selon lui, être tenue à l’écart. Ainsi, dès 2018, a été mis en place un système de reconnaissance faciale pour faire le « tri » parmi les spectateurs.

Toutes les pancartes ne sont pas tolérées

Mais qu’entend James Dolan par comportement inapproprié ? Le New York Times, qui consacre un long papier à son projet de « Sphère » à Las Vegas, et la quête de « rédemption » en découlant, lui a posé la question.

En gros, si un fan brandit une pancarte appelant le propriétaire à vendre l’équipe, il risque l’expulsion en raison d’une violation du code de conduite des lieux. « On ne veut pas de vous », peut lui rétorquer James Dolan pour qui ce genre de message est dirigé « à titre personnel, contre le responsable, c’est-à-dire moi ».

« Si vous brandissez une pancarte disant ‘Jouez mieux, cette équipe est nulle’, très bien. Cela fait partie de la vie d’un fan », complète le dirigeant faisant ainsi la distinction entre l’attaque visant un groupe ou un individu.

James Dolan

Ce système, dont les caméras peuvent retracer la soirée d’un spectateur dans son intégralité, permet également d’empêcher l’accès à certaines personnes indésirables, tels que les avocats qui le poursuivent. James Dolan, qui a dressé une liste d’avocats bannis l’année dernière, dit ne pas comprendre pourquoi on s’attendrait à ce qu’il accueille favorablement les « avocats trolls », comme il les appelle, qui s’en prennent à ses intérêts commerciaux.

« C’est ce qui arrive lorsque votre père vous donne un jouet et vous dit : ‘Fais-en ce que tu veux’ », formule ironiquement Larry Hutcher, un fan à l’année des Knicks depuis 47 ans, d’abord cité sur cette liste car son cabinet d’avocats représentait des revendeurs de billets qui poursuivaient Madison Square Garden Entertainment. Celui-ci, qui a alors intenté un procès pour avoir été banni, a pu retrouver sa place… après qu’un juge a finalement rejeté la plainte de ses clients contre la société de James Dolan.

James Dolan n’aime pas être propriétaire de franchises sportives

Malgré ce fonctionnement très controversé, le dirigeant new-yorkais insiste sur le fait qu’il n’est pas à l’origine de la plupart des accrochages dont la presse se fait l’écho.

« Vous dirigez la salle la plus célèbre du monde, alors la plupart du temps, le combat vient à vous. Le meilleur moyen d’éviter ce genre de combat est de faire savoir à l’autre partie que vous êtes prêt à vous battre », livre James Dolan qui assume ainsi l’expulsion passée de Charles Oakley : « C’est une question de principe. »

L’altercation en date de 2017, qui fait l’objet d’un procès en cours, reste une source de colère parmi les fans des Knicks. En revenant sur cet incident, James Dolan dit qu’il aurait aimé « pouvoir changer Charles Oakley ». Un souhait qui laisse incrédule l’ancien joueur des Knicks : « C’est embarrassant pour lui de dire ça, c’est lui qui devrait mieux se comporter. Jusqu’à la mort. »

Aujourd’hui, une partie de l’avenir de James Dolan se joue loin de New York, à Las Vegas donc où il va ouvrir cette « Sphère » censée révolutionner le spectacle vivant.

L’idée de ce projet fou, chiffré à plus de deux milliards de dollars, a commencé à germer en 2015, alors qu’il se demandait comment utiliser les liquidités disponibles des entreprises sous son contrôle.

Il a envisagé d’élargir son portefeuille sportif, en achetant éventuellement une équipe de baseball ou de football. Mais bien que les Knicks et les Rangers soient « proches et chers à [s]on cœur », James Dolan l’avoue sans détour : « Je n’aime pas vraiment posséder des équipes sportives. »

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