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Négociations : obligation de passer 2 ans à l’université avant d’aller en NBA ?

C’est en tout cas ce que souhaiterait la majorité des propriétaires des franchises NBA si l’on en croit ce que rapporte Marc Spears de Yahoo! Sports.

La limite d’âge pour se présenter à la draft, actuellement de 19 ans, est un autre point d’accroche entre l’union des joueurs et les propriétaires dont deux-tiers seraient favorables à une hausse de cette limite d’âge à 20 ans dans le prochain CBA (Collective Bargaining Agreement).

Pourquoi vouloir cette nouvelle limite ?

Les propriétaires argueront que ça ne pourra être que bénéfique à la NCAA, et en même temps à la NBA puisque ainsi la draft serait composée de joueurs plus développés et plus affirmés. Très bonne nouvelle pour les amateurs de basket universitaire en effet, car une telle règle permettra de voir les équipes évoluer sur plus d’une saison avec le même roster.

Elle empêchera les freshmen à fort potentiel ayant fait une saison moyenne en NCAA de tout quitter pour la NBA au bout d’un an par appât du gain et de se retrouver en D-League dès le mois de novembre. Elle leur permettra ainsi d’avoir le temps de développer leur jeu et de vraiment éclore avant de passer professionnel.

Une question d’argent…

Mais ce n’est pas par pure bonté que les propriétaires veulent un changement de règle, c’est pour une question d’argent…

Tous les joueurs sorti de High School n’étaient pas des Kobe Bryant ou des Kevin Garnett, et de la même manière qu’un étudiant (Français) qui va à l’université revient cher à l’Etat même si ça ne se voit pas, drafter un lycéen autre que LeBron James revient cher à une franchise !

Il faut le scouter (et tous les frais qui en découlent : transport, hébergement, salaire du scout…), il faut l’essayer, et ensuite il faut déterminer son potentiel à long terme. Il est plus cher de drafter un lycéen qu’un joueur universitaire, et le risque sportif est plus grand. Si une franchise décide de prendre ce risque, elle devra payer des millions en attendant que le joueur développe son jeu et puisse être productif tous les soirs en NBA.

Limiter les risques lors de la draft

Lors de la dernière draft avec des lycéens, Portland a utilisé son 6e choix sur Martell Webster et a dû le payer des millions pendant 2 ans avant qu’il ne tourne à 10 points de moyenne lors de sa 3e saison. Cas presque similaire avec les Lakers et Andrew Bynum. Les Celtics ont pris Gerald Green avec leur 18e choix et il ne joue plus en NBA depuis longtemps.

Ce que les propriétaires veulent, c’est quelqu’un qui s’occupe de faire mûrir les joueurs à leur place et gratuitement. Après quelques années de joutes universitaires, il est plus facile de savoir ce que vaut vraiment un joueur et ce qu’il donnera en NBA.

Les propriétaires sont gagnants, la NCAA aussi. Les perdants sont les lycéens de grand talent qui ont le niveau pour passer directement en NBA. Mais actuellement ils sont très peu nombreux, on pense surtout à Austin Rivers, voire Michael Gilchrist mais cela s’arrête là.

Sur les dernières années qui aurait pu se vanter de réussir parfaitement la transition lycée-NBA? Derrick Rose? Pas sûr. Michael Beasley a tout dominé en NCAA, mais on voit ce que ça a donné en NBA…

En tout cas, cela va relancer de plus belle le débat sur le fait de savoir si les joueurs universitaires devraient être rémunérés ou non.

Pour l’instant, cette règle n’est pas encore passée, et nul doute que si pour l’instant elle n’est pas un sujet principal des négociations, elle risque de faire parler d’elle durant l’été.

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Par Thomas
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