Alors que la G-League a décidé d’ouvrir une enquête après ses accusations, Jeremy Lin prévient qu’il n’est pas là pour montrer du doigt un joueur en particulier. Même si quelqu’un l’a appelé « coronavirus » sur un terrain, l’ancien meneur des Knicks ne veut donner aucun nom.
« Je sais que cela va décevoir certains d’entre vous, mais je ne nomme, ni fais honte à quiconque » explique Lin dans un message posté sur les réseaux sociaux. « À quoi ça sert dans cette situation que quelqu’un se fasse démolir ? Ce n’est pas ça qui va apporter de la sécurité à ma communauté, et ce n’est pas ça qui résoudra nos problèmes liés au racisme sur le long terme. »
Lin raconte qu’il a connu le racisme dès l’université, lorsqu’il était à Harvard. « Quand j’ai vécu le racisme en Ivy League, c’est mon entraîneur adjoint Kenny Blakeney qui m’a parlé » poursuit Lin. « Il a partagé avec moi ses propres expériences en tant que noir, des histoires de racisme que je n’arrivais pas à comprendre. Des histoires sur le fait d’être appelé « nègre » et de se faire balancer des choses sur lui depuis des voitures. Il a puisé dans ses expériences pour m’apprendre à rester fort. Il a également été la première personne à me dire que j’étais un joueur de la NBA dès ma deuxième année à Harvard. Je pensais qu’il était fou. »