« Il voulait être sûr que tout était amplifié. On a travaillé comme si la NBA était sur le point de reprendre, comme s’il devait jouer un match de playoffs le lendemain. »
Christian Polk, ancien coéquipier de fac de James Harden et coach personnel de la star pendant la confinement, se tue à le dire : la légende disant que l’arrière des Rockets n’a pas une bonne éthique de travail est… une légende. Le MVP 2018 a visiblement bossé comme un dingue pendant l’arrêt de la saison, et le résultat visible sur les images postées sur les réseaux sociaux parle de lui-même : James Harden n’a plus que la barbe sur les os !
Son meilleur outil de travail : la butte sur son ancien campus
« Je fais beaucoup de cardio » décrit-il pour The Athletic. « J’ai des tapis de course chez moi, des haltères, tout ce qu’il faut. Ce confinement ne m’a pas affecté autant que d’autres joueurs. »
D’autant que ce n’est pas grâce à son matériel personnel qu’il a gardé la forme : entre le yoga, le basket et la piscine, il a passé son temps sur le sable (comme son copain Russell Westbrook) pour entretenir son explosivité, sur un terrain de foot à enchaîner des exercices de « running back » pour améliorer sa réactivité, et enfin sur la butte de son ancien campus pour travailler l’endurance.
Adepte de la pliométrie
À 30 ans, James Harden ne se concentre plus sur le basket ou la prise de masse, mais plutôt l’équilibre, la maîtrise de son corps. La pliométrie lui permet de travailler là-dessus : c’est une technique de contraction musculaire rapide permettant de créer plus de tissus musculaires en raison du stimulus qu’elle produit, et qui, en renforçant l’élasticité des muscles, doit améliorer la force, la vitesse, l’explosivité ou encore l’agilité.
Concrètement, pour James Harden, l’objectif est de maîtriser ses appuis comme personne, que ce soit sur ses départs de dribbles, ses changements de direction ou après un saut.
Cette approche permet aussi de brûler de la graisse, ce qu’on peut assez bien constater : le Rocket a laissé quelques kilos en haut de la « ‘A’ Moutain » comme on l’appelle. En attendant de voir ce que ça change sur les parquets.
Crédit photo : Instagram cpolk41