Si Kristaps Porzingis a passé une sale soirée hier, c’est en partie à cause de Marcus Smart. Le meneur celte, qui lui rend 31 centimètres, a ainsi gagné les quatre matchups qui les ont opposé : trois tirs ratés pour le Letton – sur ses dix – et une faute offensive provoquée, sa cinquième, entraînant sa sortie du terrain définitive.
« J’ai juste été physique avec lui » décrypte le Celtic, auteur à côté de ça de 17 points à 6/9 aux tirs et 6 passes. « J’ai utilisé ma force et ma rapidité. Évidemment, il a un avantage de taille sur moi donc je dois être bien bas et résister. Il fallait garder les mains levées : il adore balayé ses bras devant le défenseur. C’est dur à défendre. Il fallait qu’on soit aussi physique que possible, lever les mains et le forcer à tirer au-dessus de nous. »
« Venez, c’est aussi simple que ça, venez »
Mission accomplie. Marcus Smart peut ajouter Kristaps Porzingis à la longue liste des joueurs bien plus grands que lui sur lesquels il a pris le dessus, après Giannis Antetokounmpo il y a quelques jours. Un exercice qu’il affectionne tout particulièrement, considérant que le mismatch dans ces cas-là n’est pas celui qu’on croit.
« J’adore ça, j’adore relever ce défi chaque fois qu’il se présente. Je tire de la fierté de ce côté-là du terrain. C’est là que j’ai fait mon trou. Donc quand je bataille avec ces gars, je ne me dis jamais que c’est un désavantage. Je me dis que c’est un avantage pour moi des deux côtés. »
Le message pour ses futurs adversaires : « Venez, c’est aussi simple que ça, venez. »