Après s’en être pris à ceux qui ont déclaré forfait après s’être engagés, Jerry Colangelo est revenu plus longuement sur l’échec de Team USA, 7e de la Coupe du monde après treize ans d’invincibilité. D’abord, le patron de l’équipe nationale américaine refuse de comparer la situation actuelle avec celle de 2002. « On ne peut pas comparer. C’est comme comparer des torchons et des serviettes » a-t-il répondu à Sports Illustrated.
Pour lui, le problème ne venait pas du coaching, mais des… coups du sort, et plus particulièrement du forfait de dernière minute de Kyle Kuzma et de la blessure après deux matches de Jayson Tatum. « Je crois que si nous n’avions pas eu ces blessures, nous aurions gagné. Ces blessures étaient de trop à endurer. »
Cependant, il reconnaît que le niveau était élevé et que les Etats-Unis ne peuvent plus se permettre d’arriver sans préparation, ni collectif. « Le basket est le sport collectif ultime. Plus les joueurs ont des familiarités entre eux sur un terrain, mieux c’est. Regardez les joueurs de l’Espagne, de l’Argentine… Luis Scola joue encore. Il a 39 ans, et il a joué comme s’il avait 20 ans. Manu Ginobili était là, et il a dit à Gregg Popovich qu’il était tellement fier des Argentins. Il faut féliciter le reste du monde. »
Résultat : plus que jamais, la fédération veut créer un groupe et un esprit de groupe. Pour lui, « deux ou trois joueurs » ont quasiment validé leur billet pour Tokyo. Il pourrait s’agir de Kemba Walker, Donovan Mitchell et apparemment Marcus Smart pour sa polyvalence défensive.
Pour les autres, ce sera au cas par cas. « On verra chaque cas de manière individuelle. C’est important de former au maximum une équipe. Je n’en veux pas à ceux qui avaient dit qu’ils ne viendraient pas, mais à ceux qui sont revenus sur leur idée de jouer. »
On imagine que les personnes visées se reconnaîtront…